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## Tour
### Description
### Title
tour.name = MAD - Cartier
## Skin
### Button
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Button_A9CE4925_9B14_FC3D_41D8_AC1E231EA9DC.label = START VIRTUAL TOUR
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Button_D2FF5483_C276_A2CF_41DF_3214A9184B69.label = INTRODUCTION
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### Multiline Text
HTMLText_0B711AFA_3481_C93F_41B3_45F5ABDD5160.html = « Détail du tambour et des arêtes de la coupole du Gour-Emir »
Les mosquées de Samarcande, pl. 7
Nikolai Ivanovich Veselovskii et al.
Saint-Pétersbourg, 1905
Archives Cartier Paris
Inv. BibCart/442/Pl015
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
« Détail du tambour et des arêtes de la coupole du Gour-Emir »
Les mosquées de Samarcande, pl. 7
Nikolai Ivanovich Veselovskii et al.
Saint-Pétersbourg, 1905
Archives Cartier Paris
Inv. BibCart/442/Pl015
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
CONTACT
MUSÉE DES ARTS DÉCORATIFS
107 rue de Rivoli, 75001 Paris
Collections permanentes :
• Du mardi au dimanche de 11h à 18h
Fermeture des caisses à 17h15
Expositions temporaires :
• Le mardi, mercredi et vendredi de 11h à 18h
Fermeture des caisses à 17h15
• Nocturne le jeudi jusqu’à 21h
Fermeture des caisses à 20h15
• Le samedi et dimanche de 11h à 20h
Fermeture des caisses à 19h15
Le musée et les expositions sont fermés le lundi ainsi que le 25 décembre, 1er janvier, 1er mai chaque année.
CONTACT
MUSÉE DES ARTS DÉCORATIFS
107 rue de Rivoli, 75001 Paris
Collections permanentes :
• Du mardi au dimanche de 11h à 18h
Fermeture des caisses à 17h15
Expositions temporaires :
• Le mardi, mercredi et vendredi de 11h à 18h
Fermeture des caisses à 17h15
• Nocturne le jeudi jusqu’à 21h
Fermeture des caisses à 20h15
• Le samedi et dimanche de 11h à 20h
Fermeture des caisses à 19h15
Le musée et les expositions sont fermés le lundi ainsi que le 25 décembre, 1er janvier, 1er mai chaque année.
Sautoir
Cartier New York, 1925
Platine, diamants, émeraudes, perles naturelles
Collection Cartier
Inv. NE 42 A25
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Sautoir
Cartier New York, 1925
Platine, diamants, émeraudes, perles naturelles
Collection Cartier
Inv. NE 42 A25
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Collier « palmier »
Cartier Paris, 1949
Or, diamants, rubis
Collection Cartier
Inv. NE 18 A49
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Collier « palmier »
Cartier Paris, 1949
Or, diamants, rubis
Collection Cartier
Inv. NE 18 A49
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Bracelet
Amulette gravée d’une sourate du Coran : Iran, 18e-19e siècle
Cartier, 2017
Platine, jade néphrite, perles fines, diamants
Collection Adel Ali Bin Ali
Photo : Studio Gérard © Cartier
Bracelet
Amulette gravée d’une sourate du Coran : Iran, 18e-19e siècle
Cartier, 2017
Platine, jade néphrite, perles fines, diamants
Collection Adel Ali Bin Ali
Photo : Studio Gérard © Cartier
Bracelet
Amulette gravée d’une sourate du Coran : Iran, 18e-19e siècle
Cartier, 2017
Platine, jade néphrite, perles fines, diamants
Collection Adel Ali Bin Ali
Photo : Studio Gérard © Cartier
Bracelet
Amulette gravée d’une sourate du Coran : Iran, 18e-19e siècle
Cartier, 2017
Platine, jade néphrite, perles fines, diamants
Collection Adel Ali Bin Ali
Photo : Studio Gérard © Cartier
Collier draperie
Cartier Paris, 1947
Or, platine, diamants, améthystes, turquoises
Ancienne collection de la duchesse de Windsor
Collection Cartier
Inv. NE 09 A47
Photo : Studio Gérard © Cartier
Collier draperie
Cartier Paris, 1947
Or, platine, diamants, améthystes, turquoises
Ancienne collection de la duchesse de Windsor
Collection Cartier
Inv. NE 09 A47
Photo : Studio Gérard © Cartier
Broche
Cartier Paris, 1913
Platine, diamants
Ancienne collection M. Cornelius Vanderbilt III
Collection Cartier
Inv. CL 277 A13
Photo : Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
Broche
Cartier Paris, 1913
Platine, diamants
Ancienne collection M. Cornelius Vanderbilt III
Collection Cartier
Inv. CL 277 A13
Photo : Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
Bracelet
Amulette gravée d’une sourate du Coran : Iran, 18e-19e siècle
Cartier, 2017
Platine, jade néphrite, perles fines, diamants
Collection Adel Ali Bin Ali
Photo : Studio Gérard © Cartier
Bracelet
Amulette gravée d’une sourate du Coran : Iran, 18e-19e siècle
Cartier, 2017
Platine, jade néphrite, perles fines, diamants
Collection Adel Ali Bin Ali
Photo : Studio Gérard © Cartier
Collier Chapelet musulman
Cartier Paris, 1970
Or
Collection Cartier
Inv. NE 45 A70
Photo Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
Collier Chapelet musulman
Cartier Paris, 1970
Or
Collection Cartier
Inv. NE 45 A70
Photo Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
Bandeau
Cartier Paris, 1922
Platine, or, diamants, corail, onyx, écaille, émail
Collection Cartier
Inv. HO 24 A22
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Bandeau
Cartier Paris, 1922
Platine, or, diamants, corail, onyx, écaille, émail
Collection Cartier
Inv. HO 24 A22
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Bracelet
Amulette gravée d’une sourate du Coran : Iran, 18e-19e siècle
Cartier, 2017
Platine, jade néphrite, perles fines, diamants
Collection Adel Ali Bin Ali
Photo : Studio Gérard © Cartier
Bracelet
Amulette gravée d’une sourate du Coran : Iran, 18e-19e siècle
Cartier, 2017
Platine, jade néphrite, perles fines, diamants
Collection Adel Ali Bin Ali
Photo : Studio Gérard © Cartier
Parure composée d’un collier, d’un bracelet et d’une paire de boucles d’oreilles
Cartier, vers 2000
Or, diamants
Collection Cartier
Inv. ST-NE 22 C2000, ST-BT 30 A2001, ST-EG 20 C2000
Photo © Cartier
Parure composée d’un collier, d’un bracelet et d’une paire de boucles d’oreilles
Cartier, vers 2000
Or, diamants
Collection Cartier
Inv. ST-NE 22 C2000, ST-BT 30 A2001, ST-EG 20 C2000
Photo © Cartier
Bracelet
Amulette gravée d’une sourate du Coran : Iran, 18e-19e siècle
Cartier, 2017
Platine, jade néphrite, perles fines, diamants
Collection Adel Ali Bin Ali
Photo : Studio Gérard © Cartier
Bracelet
Amulette gravée d’une sourate du Coran : Iran, 18e-19e siècle
Cartier, 2017
Platine, jade néphrite, perles fines, diamants
Collection Adel Ali Bin Ali
Photo : Studio Gérard © Cartier
Broche
Cartier Paris, 1931
Platine, or, diamants, rubis
Commande de Sir Bhupindra Singh, maharajah de Patiala
Collection Cartier
Inv. CL 324 A 31
Photo Marian Gérard, Collection Cartier © Cartier
Broche
Cartier Paris, 1931
Platine, or, diamants, rubis
Commande de Sir Bhupindra Singh, maharajah de Patiala
Collection Cartier
Inv. CL 324 A 31
Photo Marian Gérard, Collection Cartier © Cartier
Bague Boule
Cartier Paris, 1948
Or, rubis
Ancienne collection Daisy Fellowes
Collection Cartier
Inv. RG 39 A48
Photo Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Bague Boule
Cartier Paris, 1948
Or, rubis
Ancienne collection Daisy Fellowes
Collection Cartier
Inv. RG 39 A48
Photo Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Broche-pince « palmier »
Cartier Paris, 1957
Platine, or, diamants, rubis
Collection Cartier
Inv. CL 34 A57
Photo : Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
Broche-pince « palmier »
Cartier Paris, 1957
Platine, or, diamants, rubis
Collection Cartier
Inv. CL 34 A57
Photo : Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
Bracelet
Amulette gravée d’une sourate du Coran : Iran, 18e-19e siècle
Cartier, 2017
Platine, jade néphrite, perles fines, diamants
Collection Adel Ali Bin Ali
Photo : Studio Gérard © Cartier
Bracelet
Amulette gravée d’une sourate du Coran : Iran, 18e-19e siècle
Cartier, 2017
Platine, jade néphrite, perles fines, diamants
Collection Adel Ali Bin Ali
Photo : Studio Gérard © Cartier
Parure composée d’un collier, d’un bracelet et d’une paire de boucles d’oreilles
Cartier, vers 2000
Or, diamants
Collection Cartier
Inv. ST-NE 22 C2000, ST-BT 30 A2001, ST-EG 20 C2000
Photo © Cartier
Parure composée d’un collier, d’un bracelet et d’une paire de boucles d’oreilles
Cartier, vers 2000
Or, diamants
Collection Cartier
Inv. ST-NE 22 C2000, ST-BT 30 A2001, ST-EG 20 C2000
Photo © Cartier
Broche
Jade serti en kundan : Inde, 18e siècle
Cartier, 2015
Platine, or, jade néphrite, émeraudes, spinelles, grenats, béryls, diamants
Collection privée
Photo : Studio Gérard © Cartier
Broche
Jade serti en kundan : Inde, 18e siècle
Cartier, 2015
Platine, or, jade néphrite, émeraudes, spinelles, grenats, béryls, diamants
Collection privée
Photo : Studio Gérard © Cartier
Parure composée d’un collier, d’un bracelet et d’une paire de boucles d’oreilles
Cartier, vers 2000
Or, diamants
Collection Cartier
Inv. ST-NE 22 C2000, ST-BT 30 A2001, ST-EG 20 C2000
Photo © Cartier
Parure composée d’un collier, d’un bracelet et d’une paire de boucles d’oreilles
Cartier, vers 2000
Or, diamants
Collection Cartier
Inv. ST-NE 22 C2000, ST-BT 30 A2001, ST-EG 20 C2000
Photo © Cartier
Bracelet
Cartier Paris 1926
Platine, or, diamants
Collection Cartier
Inv. BT 10 A26
Photo : Marian Gérard, Collection Cartier © Cartier
Bracelet
Cartier Paris 1926
Platine, or, diamants
Collection Cartier
Inv. BT 10 A26
Photo : Marian Gérard, Collection Cartier © Cartier
Bracelet
Amulette gravée d’une sourate du Coran : Iran, 18e-19e siècle
Cartier, 2017
Platine, jade néphrite, perles fines, diamants
Collection Adel Ali Bin Ali
Photo : Studio Gérard © Cartier
Bracelet
Amulette gravée d’une sourate du Coran : Iran, 18e-19e siècle
Cartier, 2017
Platine, jade néphrite, perles fines, diamants
Collection Adel Ali Bin Ali
Photo : Studio Gérard © Cartier
Bracelet
Amulette gravée d’une sourate du Coran : Iran, 18e-19e siècle
Cartier, 2017
Platine, jade néphrite, perles fines, diamants
Collection Adel Ali Bin Ali
Photo : Studio Gérard © Cartier
Bracelet
Amulette gravée d’une sourate du Coran : Iran, 18e-19e siècle
Cartier, 2017
Platine, jade néphrite, perles fines, diamants
Collection Adel Ali Bin Ali
Photo : Studio Gérard © Cartier
Bracelet
Amulette gravée d’une sourate du Coran : Iran, 18e-19e siècle
Cartier, 2017
Platine, jade néphrite, perles fines, diamants
Collection Adel Ali Bin Ali
Photo : Studio Gérard © Cartier
Bracelet
Amulette gravée d’une sourate du Coran : Iran, 18e-19e siècle
Cartier, 2017
Platine, jade néphrite, perles fines, diamants
Collection Adel Ali Bin Ali
Photo : Studio Gérard © Cartier
Bracelet
Cartier Paris, 1923
Platine, diamants
Collection Cartier
Inv. JS 10 A23
Photo : Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
Bracelet
Cartier Paris, 1923
Platine, diamants
Collection Cartier
Inv. JS 10 A23
Photo : Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
Étui à cigarettes
Cartier Paris, 1928
Or, émail, saphir
Collection Cartier
Inv. CC 81 A2
Photo Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Étui à cigarettes
Cartier Paris, 1928
Or, émail, saphir
Collection Cartier
Inv. CC 81 A2
Photo Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Sautoir
Cartier Paris, 1907 (sautoir), 1908 (pendentif)
Platine, semences de perles, diamants
Collection Cartier
Photo : Studio Gérard © Cartier
Sautoir
Cartier Paris, 1907 (sautoir), 1908 (pendentif)
Platine, semences de perles, diamants
Collection Cartier
Photo : Studio Gérard © Cartier
Bracelet
Amulette gravée d’une sourate du Coran : Iran, 18e-19e siècle
Cartier, 2017
Platine, jade néphrite, perles fines, diamants
Collection Adel Ali Bin Ali
Photo : Studio Gérard © Cartier
Bracelet
Amulette gravée d’une sourate du Coran : Iran, 18e-19e siècle
Cartier, 2017
Platine, jade néphrite, perles fines, diamants
Collection Adel Ali Bin Ali
Photo : Studio Gérard © Cartier
Bracelet
Amulette gravée d’une sourate du Coran : Iran, 18e-19e siècle
Cartier, 2017
Platine, jade néphrite, perles fines, diamants
Collection Adel Ali Bin Ali
Photo : Studio Gérard © Cartier
Bracelet
Amulette gravée d’une sourate du Coran : Iran, 18e-19e siècle
Cartier, 2017
Platine, jade néphrite, perles fines, diamants
Collection Adel Ali Bin Ali
Photo : Studio Gérard © Cartier
Collier
Cartier, 2019
Platine, émeraudes, rubis, saphirs, diamants
Collection privée
Photo : Vincent De La Faille © Cartier
Collier
Cartier, 2019
Platine, émeraudes, rubis, saphirs, diamants
Collection privée
Photo : Vincent De La Faille © Cartier
Collier « hindou »
Cartier Paris, 1963
Platine, or, diamants, saphirs, émeraudes, rubis
Commande spéciale de Daisy Fellowes en 1936, modifiée à la demande de sa fille, la comtesse de Castéja en 1963.
Collection Cartier
Inv. NE 28 A36
Photo Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Collier « hindou »
Cartier Paris, 1963
Platine, or, diamants, saphirs, émeraudes, rubis
Commande spéciale de Daisy Fellowes en 1936, modifiée à la demande de sa fille, la comtesse de Castéja en 1963.
Collection Cartier
Inv. NE 28 A36
Photo Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Bracelet
Amulette gravée d’une sourate du Coran : Iran, 18e-19e siècle
Cartier, 2017
Platine, jade néphrite, perles fines, diamants
Collection Adel Ali Bin Ali
Photo : Studio Gérard © Cartier
Bracelet
Amulette gravée d’une sourate du Coran : Iran, 18e-19e siècle
Cartier, 2017
Platine, jade néphrite, perles fines, diamants
Collection Adel Ali Bin Ali
Photo : Studio Gérard © Cartier
Bracelet haut-de-bras bazuband
Cartier Paris pour Londres 1922
Platine, diamants
Ancienne collection Sir Parsi Dhunjibhoy Bomandji
Collection Cartier
Inv. BT 08 A22
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Bracelet haut-de-bras bazuband
Cartier Paris pour Londres 1922
Platine, diamants
Ancienne collection Sir Parsi Dhunjibhoy Bomandji
Collection Cartier
Inv. BT 08 A22
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Études de motifs islamiques
Charles Jacqueau
Encre sur papier vélin transparent
Paris, Petit Palais, donation famille Jacqueau, 1998
Inv. PPJAC02920
© Droits réservés pour Charles Jacqueau (1885-1968). Photo © Paris Musées, Musée du Petit Palais, Dist. RMN-Grand Palais / Image Ville de Paris
Études de motifs islamiques
Charles Jacqueau
Encre sur papier vélin transparent
Paris, Petit Palais, donation famille Jacqueau, 1998
Inv. PPJAC02920
© Droits réservés pour Charles Jacqueau (1885-1968). Photo © Paris Musées, Musée du Petit Palais, Dist. RMN-Grand Palais / Image Ville de Paris
Crochet de ceinture
Iran, 19e siècle
Acier, or, turquoises
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Inv. 37888
Photo © MAD, Paris / Christophe Dellière
Crochet de ceinture
Iran, 19e siècle
Acier, or, turquoises
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Inv. 37888
Photo © MAD, Paris / Christophe Dellière
Étui à cigarettes
Cartier Paris, 1930
Or, platine, lapis-lazuli, turquoises, diamant
Collection Cartier
Inv. CC 47 A30
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Étui à cigarettes
Cartier Paris, 1930
Or, platine, lapis-lazuli, turquoises, diamant
Collection Cartier
Inv. CC 47 A30
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Jacques Cartier avec des marchands indiens en Inde
Tirage photographique, 1911-1912
Album de voyages de Jacques Cartier
Archives Cartier Paris
Inv. ALB/JC/27V
Jacques Cartier avec des marchands indiens en Inde
Tirage photographique, 1911-1912
Album de voyages de Jacques Cartier
Archives Cartier Paris
Inv. ALB/JC/27V
Étude de motifs décoratifs arabes d’après E. Prisse d’Avennes
Cartier Paris, vers 1910
Crayon et gouache sur papier transparent
Archives Cartier Paris
Inv. E26
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Étude de motifs décoratifs arabes d’après E. Prisse d’Avennes
Cartier Paris, vers 1910
Crayon et gouache sur papier transparent
Archives Cartier Paris
Inv. E26
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Plat
Iznik, fin du 16e siècle
Céramique, décor peint sur engobe sous glaçure transparente
Écouen, Musée national de la Renaissance
Inv. E.Cl. 8504
Photo © RMN-Grand Palais (Musée de la Renaissance, Château d’Écouen) / René-Gabriel Ojeda
Plat
Iznik, fin du 16e siècle
Céramique, décor peint sur engobe sous glaçure transparente
Écouen, Musée national de la Renaissance
Inv. E.Cl. 8504
Photo © RMN-Grand Palais (Musée de la Renaissance, Château d’Écouen) / René-Gabriel Ojeda
Reliure du Diwan de Hafez
Attribuée à Sultan Muhammad
Iran, Tabriz, vers 1530
Laque sur papier et cuir
Collection Louis Cartier dès 1914
Harvard Art Museums/ Arthur M. Sackler Museum
Don M. et Mme Stuart Cary Welch Jr.
Inv. 1964.149
Photo © President and Fellows of Harvard College
Reliure du Diwan de Hafez
Attribuée à Sultan Muhammad
Iran, Tabriz, vers 1530
Laque sur papier et cuir
Collection Louis Cartier dès 1914
Harvard Art Museums/ Arthur M. Sackler Museum
Don M. et Mme Stuart Cary Welch Jr.
Inv. 1964.149
Photo © President and Fellows of Harvard College
Plumier au nom de Shah Abbas
Plumier dit de « Mirza Muhammad Munshi »
Inde, Deccan, début du 17e siècle
Ivoire de morse, or, turquoises, pâte noire, soie
Encrier : alliage de cuivre, feuilles d’or, turquoises
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Inv. RFML.AI.2018.36.1 et 2
Photo © C2RMF / Anne Maigret
Plumier au nom de Shah Abbas
Plumier dit de « Mirza Muhammad Munshi »
Inde, Deccan, début du 17e siècle
Ivoire de morse, or, turquoises, pâte noire, soie
Encrier : alliage de cuivre, feuilles d’or, turquoises
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Inv. RFML.AI.2018.36.1 et 2
Photo © C2RMF / Anne Maigret
Khosrow tue un lion à mains nues
Folio détaché d’une Khamsa (le Quintet) de Nezami
Afghanistan, Hérat, vers 1415-1417
Encre, couleurs, argent et or sur papier
Houston, Museum of Fine Arts, collection Hossein Afshar
Inv. TR: 462-2015.4
Photo © The Museum of Fine Arts, Houston
Khosrow tue un lion à mains nues
Folio détaché d’une Khamsa (le Quintet) de Nezami
Afghanistan, Hérat, vers 1415-1417
Encre, couleurs, argent et or sur papier
Houston, Museum of Fine Arts, collection Hossein Afshar
Inv. TR: 462-2015.4
Photo © The Museum of Fine Arts, Houston
Reproduction de deux pages d’un coran
Proche-Orient, 9e-10e siècle
Tirages modernes
Dublin, Chester Beatty Library
Inv. MS1411
Photo: Dublin, Chester Beatty Library
Reproduction de deux pages d’un coran
Proche-Orient, 9e-10e siècle
Tirages modernes
Dublin, Chester Beatty Library
Inv. MS1411
Photo: Dublin, Chester Beatty Library
Reproduction de deux pages d’un coran
Proche-Orient, 9e-10e siècle
Tirages modernes
Dublin, Chester Beatty Library
Inv. MS1411
Photo: Dublin, Chester Beatty Library
Reproduction de deux pages d’un coran
Proche-Orient, 9e-10e siècle
Tirages modernes
Dublin, Chester Beatty Library
Inv. MS1411
Photo: Dublin, Chester Beatty Library
« Lampe de Mohammed III provenant de Grenade, 1305 »
Manuel d’art musulman
Gaston Migeon
Paris, Alphonse Picard et Fils, 1907
Fig. 190, vol. II, pp. 228-229
Archives Cartier Paris
Inv. BibCart/120
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
« Lampe de Mohammed III provenant de Grenade, 1305 »
Manuel d’art musulman
Gaston Migeon
Paris, Alphonse Picard et Fils, 1907
Fig. 190, vol. II, pp. 228-229
Archives Cartier Paris
Inv. BibCart/120
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Étui à cigarettes au décor inspiré du plumier
Cartier Paris, vers 1935
Or, émail, saphirs
LA Collection Privée
Photo © MAD, Paris / Marian Gérard
Étui à cigarettes au décor inspiré du plumier
Cartier Paris, vers 1935
Or, émail, saphirs
LA Collection Privée
Photo © MAD, Paris / Marian Gérard
Études de motifs décoratifs arabes, Cartier Paris, vers 1910.
Crayon et gouache sur papier transparent
Archives Cartier Paris
Inv. E41
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Études de motifs décoratifs arabes, Cartier Paris, vers 1910.
Crayon et gouache sur papier transparent
Archives Cartier Paris
Inv. E41
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Portrait du sultan
Husayn Mirza Bayqara (règne 1469-1506)
Afghanistan, Hérat, vers 1480-1510
Encre, couleurs et or sur papier
Harvard Art Museums/ Arthur M. Sackler Museum
Don Stuart Cary Welch
Inv. 1958.59
Photo © President and Fellows of Harvard College
Portrait du sultan
Husayn Mirza Bayqara (règne 1469-1506)
Afghanistan, Hérat, vers 1480-1510
Encre, couleurs et or sur papier
Harvard Art Museums/ Arthur M. Sackler Museum
Don Stuart Cary Welch
Inv. 1958.59
Photo © President and Fellows of Harvard College
« Ferrures de portes, mosquée de Sysaryeh », pl. VIII
L’Art arabe d’après les monuments du Kaire depuis le VIIe siècle jusqu’à la fin du XVIIIe siècle
E. Prisse d’Avennes
Paris, J. Savoy & Cie, 1877
Archives Cartier Paris
Inv. BibCart/095
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
« Ferrures de portes, mosquée de Sysaryeh », pl. VIII
L’Art arabe d’après les monuments du Kaire depuis le VIIe siècle jusqu’à la fin du XVIIIe siècle
E. Prisse d’Avennes
Paris, J. Savoy & Cie, 1877
Archives Cartier Paris
Inv. BibCart/095
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
« Étoffe conservée au musée d’Utrecht, XIVe siècle », pl. 11
La Décoration arabe
E. Prisse d’Avennes
Paris, André Daly fils & Cie, non daté
Archives Cartier Paris
Inv. BibCart/076
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
« Étoffe conservée au musée d’Utrecht, XIVe siècle », pl. 11
La Décoration arabe
E. Prisse d’Avennes
Paris, André Daly fils & Cie, non daté
Archives Cartier Paris
Inv. BibCart/076
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Lé de tissu d’ameublement
Manufacture de toile de Rambouillet, éditeur André Groult
Vers 1911-1912
Toile de lin, impression à la planche de bois
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Inv. 29783
Photo © MAD, Paris / Christophe Dellière
Lé de tissu d’ameublement
Manufacture de toile de Rambouillet, éditeur André Groult
Vers 1911-1912
Toile de lin, impression à la planche de bois
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Inv. 29783
Photo © MAD, Paris / Christophe Dellière
« Marbres sculptés », pl. V
L’Architecture ottomane
Marie de Launay
Constantinople, Imprimerie et lithographie centrales, 1873
Archives Cartier Paris
Inv. BibCart/305
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
« Marbres sculptés », pl. V
L’Architecture ottomane
Marie de Launay
Constantinople, Imprimerie et lithographie centrales, 1873
Archives Cartier Paris
Inv. BibCart/305
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Lé de tissu d’ameublement
Manufacture de toile de Rambouillet, éditeur André Groult
Vers 1911-1912
Toile de lin, impression à la planche de bois
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Inv. 29783
Photo © MAD, Paris / Christophe Dellière
Lé de tissu d’ameublement
Manufacture de toile de Rambouillet, éditeur André Groult
Vers 1911-1912
Toile de lin, impression à la planche de bois
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Inv. 29783
Photo © MAD, Paris / Christophe Dellière
Fragment de décor architectural
Iran, fin du 14e-15e siècle
Mosaïque de céramique
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Dépôt du Musée des Arts Décoratifs , Paris
Don Filippo, 1908
Inv. AD 15116
Photo © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Raphaël Chipault
Fragment de décor architectural
Iran, fin du 14e-15e siècle
Mosaïque de céramique
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Dépôt du Musée des Arts Décoratifs , Paris
Don Filippo, 1908
Inv. AD 15116
Photo © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Raphaël Chipault
Plat
Iznik, fin du 16e siècle
Céramique, décor peint sur engobe sous glaçure transparente
Écouen, Musée national de la Renaissance
Inv. E.Cl. 8508
Photo © RMN-Grand Palais (Musée de la Renaissance, Château d’Écouen) / René-Gabriel Ojeda
Plat
Iznik, fin du 16e siècle
Céramique, décor peint sur engobe sous glaçure transparente
Écouen, Musée national de la Renaissance
Inv. E.Cl. 8508
Photo © RMN-Grand Palais (Musée de la Renaissance, Château d’Écouen) / René-Gabriel Ojeda
Étude de plats d’Iznik
Charles Jacqueau
Encre sur papier
Paris, Petit Palais, donation famille Jacqueau, 1998
Inv. PPJAC02875
© Droits réservés pour Charles Jacqueau (1885-1968). Photo © Paris Musées, Musée du Petit Palais, Dist. RMN-Grand Palais / Image Ville de Paris
Étude de plats d’Iznik
Charles Jacqueau
Encre sur papier
Paris, Petit Palais, donation famille Jacqueau, 1998
Inv. PPJAC02875
© Droits réservés pour Charles Jacqueau (1885-1968). Photo © Paris Musées, Musée du Petit Palais, Dist. RMN-Grand Palais / Image Ville de Paris
Étude de la lampe de Mohammed III d’après G. Migeon
Cartier Paris, vers 1910
Encre sur papier transparent
Archives Cartier Paris
Inv. E10
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Étude de la lampe de Mohammed III d’après G. Migeon
Cartier Paris, vers 1910
Encre sur papier transparent
Archives Cartier Paris
Inv. E10
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Lé de tissu d’ameublement
Manufacture de toile de Rambouillet, éditeur André Groult
Vers 1911-1912
Toile de lin, impression à la planche de bois
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Inv. 29783
Photo © MAD, Paris / Christophe Dellière
Lé de tissu d’ameublement
Manufacture de toile de Rambouillet, éditeur André Groult
Vers 1911-1912
Toile de lin, impression à la planche de bois
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Inv. 29783
Photo © MAD, Paris / Christophe Dellière
Exposition : « Meisterwerke muhammedanischer Kunst », salle 68, Munich, 1910.
D’après Muhammedanische Ausstellung München 1910. Der Baumeister. Monatshefte für Architektur und Baupraxis, 9, p. 32
Munich, F. Bruckmann, A.G, 1910-1911
Photo © Gabor Ferencz
Exposition : « Meisterwerke muhammedanischer Kunst », salle 68, Munich, 1910.
D’après Muhammedanische Ausstellung München 1910. Der Baumeister. Monatshefte für Architektur und Baupraxis, 9, p. 32
Munich, F. Bruckmann, A.G, 1910-1911
Photo © Gabor Ferencz
Étude de motifs décoratifs ottomans d’après Marie de Launay
Cartier Paris, vers 1910
Crayon et gouache sur papier transparent
Archives Cartier Paris
Inv. E90
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Étude de motifs décoratifs ottomans d’après Marie de Launay
Cartier Paris, vers 1910
Crayon et gouache sur papier transparent
Archives Cartier Paris
Inv. E90
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Coupe du sultan
Husayn Mirza Bayqara (règne 1469-1506)
Afghanistan, Herat, 1471
Agate sculptée et gravée incrustée de pâte noire
Washington, D.C, Arthur M. Sackler Gallery, Smithsonian Institution
The Art and History Collection
Inv. LTS1995.2.27
Photo © The Art and History Collection
Coupe du sultan
Husayn Mirza Bayqara (règne 1469-1506)
Afghanistan, Herat, 1471
Agate sculptée et gravée incrustée de pâte noire
Washington, D.C, Arthur M. Sackler Gallery, Smithsonian Institution
The Art and History Collection
Inv. LTS1995.2.27
Photo © The Art and History Collection
La bataille des clans
Folio détaché d’une Khamsa (le Quintet) de Nezami
Afghanistan, Hérat, vers 1415-1417
Encre, couleurs, argent et or sur papier
Houston, Museum of Fine Arts, collection Hossein Afshar
Inv. TR: 462-2015.6
Photo © The Museum of Fine Arts, Houston
La bataille des clans
Folio détaché d’une Khamsa (le Quintet) de Nezami
Afghanistan, Hérat, vers 1415-1417
Encre, couleurs, argent et or sur papier
Houston, Museum of Fine Arts, collection Hossein Afshar
Inv. TR: 462-2015.6
Photo © The Museum of Fine Arts, Houston
Couvercle de plumier
Inde, Deccan, 17e siècle
Ivoire de morse, or, turquoises, pâte noire
New York, The Metropolitan Museum of Art
Don J. Pierpont Morgan, 1917
Inv. 17.190.820
Photo © The Metropolitan Museum of Art / Public Domain
Couvercle de plumier
Inde, Deccan, 17e siècle
Ivoire de morse, or, turquoises, pâte noire
New York, The Metropolitan Museum of Art
Don J. Pierpont Morgan, 1917
Inv. 17.190.820
Photo © The Metropolitan Museum of Art / Public Domain
Nécessaire au décor floral inspiré du plumier
Cartier Paris, 1923
Or, platine, rubis, diamants, perles, onyx, émail
Collection Cartier
Inv. VC 52 A23
Photo © Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Nécessaire au décor floral inspiré du plumier
Cartier Paris, 1923
Or, platine, rubis, diamants, perles, onyx, émail
Collection Cartier
Inv. VC 52 A23
Photo © Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Projets de nécessaires inspirés des pages enluminées de ce coran
Charles Jacqueau
Graphite, encre noire, gouache et crayon bleu sur papier vélin transparent
Paris, Petit Palais, donation famille Jacqueau, 1998
Inv. PPJAC00447 à 449, PPJAC01102, PPJAC02676
© Droits réservés pour Charles Jacqueau (1885-1968). Photo © Paris Musées, Musée du Petit Palais, Dist. RMN-Grand Palais / Image Ville de Paris
Projets de nécessaires inspirés des pages enluminées de ce coran
Charles Jacqueau
Graphite, encre noire, gouache et crayon bleu sur papier vélin transparent
Paris, Petit Palais, donation famille Jacqueau, 1998
Inv. PPJAC00447 à 449, PPJAC01102, PPJAC02676
© Droits réservés pour Charles Jacqueau (1885-1968). Photo © Paris Musées, Musée du Petit Palais, Dist. RMN-Grand Palais / Image Ville de Paris
Études d’après les médaillons du plumier
Charles Jacqueau
Graphite, encre noire, gouache sur vélin blanc
Paris, Petit Palais, donation famille Jacqueau, 1998
Inv. PPJAC02863 et PPJAC02864
© Droits réservés pour Charles Jacqueau (1885-1968). Photo © Paris Musées, Musée du Petit Palais, Dist. RMN-Grand Palais / Image Ville de Paris
Études d’après les médaillons du plumier
Charles Jacqueau
Graphite, encre noire, gouache sur vélin blanc
Paris, Petit Palais, donation famille Jacqueau, 1998
Inv. PPJAC02863 et PPJAC02864
© Droits réservés pour Charles Jacqueau (1885-1968). Photo © Paris Musées, Musée du Petit Palais, Dist. RMN-Grand Palais / Image Ville de Paris
Le pique-nique des amoureux
Folio 67r., peinture détachée du Diwan de Hafez
Attribué à Sultan Muhammad
Iran, Tabriz, vers 1530
Encre, couleurs, or et argent sur papier
Harvard Art Museums/Arthur M. Sackler Museum
Don Stuart Cary Welch, en mémoire de Edith Iselin Gilbert Welch
Inv. 2007.183.2
Photo © President and Fellows of Harvard College
Le pique-nique des amoureux
Folio 67r., peinture détachée du Diwan de Hafez
Attribué à Sultan Muhammad
Iran, Tabriz, vers 1530
Encre, couleurs, or et argent sur papier
Harvard Art Museums/Arthur M. Sackler Museum
Don Stuart Cary Welch, en mémoire de Edith Iselin Gilbert Welch
Inv. 2007.183.2
Photo © President and Fellows of Harvard College
Étude de motifs islamiques d’après E. Prisse d’Avennes
Charles Jacqueau
Crayon graphite, encre noire sur papier vélin transparent
Paris, Petit Palais, donation famille Jacqueau, 1998
Inv. PPJAC02857
© Droits réservés pour Charles Jacqueau (1885-1968). Photo © Paris Musées, Musée du Petit Palais, Dist. RMN-Grand Palais / Image Ville de Paris
Étude de motifs islamiques d’après E. Prisse d’Avennes
Charles Jacqueau
Crayon graphite, encre noire sur papier vélin transparent
Paris, Petit Palais, donation famille Jacqueau, 1998
Inv. PPJAC02857
© Droits réservés pour Charles Jacqueau (1885-1968). Photo © Paris Musées, Musée du Petit Palais, Dist. RMN-Grand Palais / Image Ville de Paris
Projets de nécessaires inspirés des pages enluminées de ce coran
Charles Jacqueau
Graphite, encre noire, gouache et crayon bleu sur papier vélin transparent
Paris, Petit Palais, donation famille Jacqueau, 1998
Inv. PPJAC00447 à 449, PPJAC01102, PPJAC02676
© Droits réservés pour Charles Jacqueau (1885-1968). Photo © Paris Musées, Musée du Petit Palais, Dist. RMN-Grand Palais / Image Ville de Paris
Projets de nécessaires inspirés des pages enluminées de ce coran
Charles Jacqueau
Graphite, encre noire, gouache et crayon bleu sur papier vélin transparent
Paris, Petit Palais, donation famille Jacqueau, 1998
Inv. PPJAC00447 à 449, PPJAC01102, PPJAC02676
© Droits réservés pour Charles Jacqueau (1885-1968). Photo © Paris Musées, Musée du Petit Palais, Dist. RMN-Grand Palais / Image Ville de Paris
Projet de poudrier
Cartier Paris, vers 1920
Crayon graphite, encre de Chine et gouache sur papier transparent
Archives Cartier Paris
Inv. RB53
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Projet de poudrier
Cartier Paris, vers 1920
Crayon graphite, encre de Chine et gouache sur papier transparent
Archives Cartier Paris
Inv. RB53
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Arabian n°5
Owen Jones, Grammaire de l'ornement, pl. 35
Londres, Day and Son, Ltd, 1865
Archives Cartier Paris
Inv. BibCart/126
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Arabian n°5
Owen Jones, Grammaire de l'ornement, pl. 35
Londres, Day and Son, Ltd, 1865
Archives Cartier Paris
Inv. BibCart/126
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Coffret
Iran, 14e siècle
Alliage de cuivre, argent
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Legs Raymond Koechlin, 1932
Inv. K 3440
Photo © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Hughes Dubois
Coffret
Iran, 14e siècle
Alliage de cuivre, argent
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Legs Raymond Koechlin, 1932
Inv. K 3440
Photo © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Hughes Dubois
Plat de reliure
Turquie, 16e-17e siècle
Cuir, décor gaufré de petits fers et incisé
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Dépôt du Musée des Arts Décoratifs
Inv. AD UC.150 A
Photo © President and Fellows of Harvard College
Plat de reliure
Turquie, 16e-17e siècle
Cuir, décor gaufré de petits fers et incisé
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Dépôt du Musée des Arts Décoratifs
Inv. AD UC.150 A
Photo © President and Fellows of Harvard College
Fragment de cénotaphe
Égypte, 885-915
Bois, marqueterie de bois et d’ivoire
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Don Jean-David Weill, 1933
Inv. AA 20
© Musée du Louvre, dist. RMN - Grand Palais / Hughes Dubois
Fragment de cénotaphe
Égypte, 885-915
Bois, marqueterie de bois et d’ivoire
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Don Jean-David Weill, 1933
Inv. AA 20
© Musée du Louvre, dist. RMN - Grand Palais / Hughes Dubois
Fragment de textile
Iran, 17e siècle
Soie
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Inv. 8064
Photo © MAD, Paris / Christophe Dellière
Fragment de textile
Iran, 17e siècle
Soie
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Inv. 8064
Photo © MAD, Paris / Christophe Dellière
Étui à cigarettes
Cartier Paris pour Londres, 1929
Or, agate, émail, platine, diamants
New York, collection privée
Photo © MAD, Paris / SquareMoose
Étui à cigarettes
Cartier Paris pour Londres, 1929
Or, agate, émail, platine, diamants
New York, collection privée
Photo © MAD, Paris / SquareMoose
Étui à cigarettes
Cartier Paris, 1928
Or, émail, agate, saphirs
Ancienne collection du maharadjah de Alwar
Collection Cartier
Inv. CC 73 A28
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Étui à cigarettes
Cartier Paris, 1928
Or, émail, agate, saphirs
Ancienne collection du maharadjah de Alwar
Collection Cartier
Inv. CC 73 A28
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Fragment de textile
Asie centrale, 19e siècle
Soie, teinture ikat
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Inv. 10881 B
Photo © MAD, Paris / Christophe Dellière
Fragment de textile
Asie centrale, 19e siècle
Soie, teinture ikat
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Inv. 10881 B
Photo © MAD, Paris / Christophe Dellière
Plat
Turquie, Iznik, 1575-1580
Céramique, décor peint sur engobe sous glaçure transparente
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Entré en 1866 au musée de Cluny, ancienne collection Salzmann
Inv. OA 7880/28
Nº 553
Photo © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Jean-Gilles Berizzi
Plat
Turquie, Iznik, 1575-1580
Céramique, décor peint sur engobe sous glaçure transparente
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Entré en 1866 au musée de Cluny, ancienne collection Salzmann
Inv. OA 7880/28
Nº 553
Photo © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Jean-Gilles Berizzi
Broche
Cartier New York, 1928
Platine, diamants
Collection Cartier
Inv. CL 178 A28
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Broche
Cartier New York, 1928
Platine, diamants
Collection Cartier
Inv. CL 178 A28
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Nécessaire
Cartier Paris, 1929
Or, émail
Collection Cartier
Inv. VC 27 A29
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Nécessaire
Cartier Paris, 1929
Or, émail
Collection Cartier
Inv. VC 27 A29
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Nécessaire
Cartier Paris, 1927
Or, platine, émail, jade, diamants, saphirs
Ancienne collection baron Edmond de Rothschild
Collection Cartier
Inv. VC 18 A27
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Nécessaire
Cartier Paris, 1927
Or, platine, émail, jade, diamants, saphirs
Ancienne collection baron Edmond de Rothschild
Collection Cartier
Inv. VC 18 A27
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Broche
Cartier Paris, 1954
Platine, or, émeraudes, rubis, saphirs, diamants
Collection Adel Ali Bin Ali
Photo : Studio Gérard © Cartier
Broche
Cartier Paris, 1954
Platine, or, émeraudes, rubis, saphirs, diamants
Collection Adel Ali Bin Ali
Photo : Studio Gérard © Cartier
Pendentif
Cartier Paris, 1910
Platine, diamants
Ancienne collection de Mohammed Shah Aga Khan
Collection privée
Photo : Vincent Wulveryck, collection privée © Cartier
Pendentif
Cartier Paris, 1910
Platine, diamants
Ancienne collection de Mohammed Shah Aga Khan
Collection privée
Photo : Vincent Wulveryck, collection privée © Cartier
Broche
Cartier Paris, 1922
Platine, émeraudes, onyx, diamants
Collection Cartier
Inv. CL 138 A22
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Broche
Cartier Paris, 1922
Platine, émeraudes, onyx, diamants
Collection Cartier
Inv. CL 138 A22
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Bandeau
Cartier Paris, commande de 1920
Platine, diamants
Collection Cartier
Inv. HO 16 A20
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Bandeau
Cartier Paris, commande de 1920
Platine, diamants
Collection Cartier
Inv. HO 16 A20
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Élément de joue de minbar
Égypte, 1285-1350
Bois, ivoire
Œuvre exposée au Musée des Arts Décoratifs
en 1905 lors de son ouverture publique au 107 rue de Rivoli
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Dépôt du Musée des Arts Décoratifs
Inv. AD 7673
© Musée du Louvre, dist. RMN - Grand Palais / Hughes Dubois
Élément de joue de minbar
Égypte, 1285-1350
Bois, ivoire
Œuvre exposée au Musée des Arts Décoratifs
en 1905 lors de son ouverture publique au 107 rue de Rivoli
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Dépôt du Musée des Arts Décoratifs
Inv. AD 7673
© Musée du Louvre, dist. RMN - Grand Palais / Hughes Dubois
Photographie d’archives de la grande mosquée de Cordoue
Tirage photographique non daté
Archives Cartier Paris
Inv. GF/Insp/16
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Photographie d’archives de la grande mosquée de Cordoue
Tirage photographique non daté
Archives Cartier Paris
Inv. GF/Insp/16
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Épingle de jabot à cliquet
Cartier Paris, vers 1925
Platine, onyx, rubis, diamants, émail
LA Collection Privée
Photo © LA Collection Privée
Épingle de jabot à cliquet
Cartier Paris, vers 1925
Platine, onyx, rubis, diamants, émail
LA Collection Privée
Photo © LA Collection Privée
Plat
Iznik, vers 1575
Céramique, décor peint sur engobe sous glaçure transparente
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Dépôt du Musée des Arts Décoratifs
Legs Michel Tardit, 1938
Inv. AD 32668
Photo © RMN-Grand Palais (Musée du Louvre) / Mathieu Rabeau
Plat
Iznik, vers 1575
Céramique, décor peint sur engobe sous glaçure transparente
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Dépôt du Musée des Arts Décoratifs
Legs Michel Tardit, 1938
Inv. AD 32668
Photo © RMN-Grand Palais (Musée du Louvre) / Mathieu Rabeau
Carreau aux feuilles saz
Iznik, vers 1560-1575
Céramique, décor peint sur engobe sous glaçure transparente
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Dépôt du Musée des Arts Décoratifs
Legs Thomas Bryan Whitney, 1931
Inv. AD 27765
© Musée du Louvre, dist. RMN - Grand Palais / Claire Tabbagh / Collections Numériques
Carreau aux feuilles saz
Iznik, vers 1560-1575
Céramique, décor peint sur engobe sous glaçure transparente
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Dépôt du Musée des Arts Décoratifs
Legs Thomas Bryan Whitney, 1931
Inv. AD 27765
© Musée du Louvre, dist. RMN - Grand Palais / Claire Tabbagh / Collections Numériques
Parure indienne comprenant un collier, deux bracelets et une paire de boutons d’oreilles
Album photographique « Oriental »
Cartier Paris, 1913-1950
Archives Cartier Paris
Inv. 297752430 et 297762430
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Photographies de la parure indienne acquise par Elsa Schiaparelli en 1935 et reproduite dans Vogue en mai 1935 sur une photographie de Horst P. Horst représentant un mannequin portant la parure avec la robe Sari de la couturière créée la même année.
Parure indienne comprenant un collier, deux bracelets et une paire de boutons d’oreilles
Album photographique « Oriental »
Cartier Paris, 1913-1950
Archives Cartier Paris
Inv. 297752430 et 297762430
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Photographies de la parure indienne acquise par Elsa Schiaparelli en 1935 et reproduite dans Vogue en mai 1935 sur une photographie de Horst P. Horst représentant un mannequin portant la parure avec la robe Sari de la couturière créée la même année.
Broche pendentif
Cartier Paris, 1909
Platine, diamants
Ancienne collection Mrs. Cornelius Vanderbilt
Collection Cartier
Inv. CL 269 A09
Photo © Cartier
Broche pendentif
Cartier Paris, 1909
Platine, diamants
Ancienne collection Mrs. Cornelius Vanderbilt
Collection Cartier
Inv. CL 269 A09
Photo © Cartier
Pochette réalisée à partir de ce textile
Textile : Inde, 20e siècle
Cartier Paris, 1925
Fils d’or, jade, émail, diamants
Londres / Monaco, collection privée
Photo © 3SIXTY London
Pochette réalisée à partir de ce textile
Textile : Inde, 20e siècle
Cartier Paris, 1925
Fils d’or, jade, émail, diamants
Londres / Monaco, collection privée
Photo © 3SIXTY London
Nécessaire « persan »
Cartier Paris, 1929
Or, platine, diamants, émail
Collection Cartier
Inv. VC 31 A29
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Nécessaire « persan »
Cartier Paris, 1929
Or, platine, diamants, émail
Collection Cartier
Inv. VC 31 A29
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Nécessaire
Cartier Paris, 1925
Or, émail, perles fines, saphirs
New York, collection privée
Photo © MAD, Paris / SquareMoose
Nécessaire
Cartier Paris, 1925
Or, émail, perles fines, saphirs
New York, collection privée
Photo © MAD, Paris / SquareMoose
Diadème
Cartier Paris, 1914
Platine, acier, diamants, rubis
Collection Cartier
Inv. HO 11 A14
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Diadème
Cartier Paris, 1914
Platine, acier, diamants, rubis
Collection Cartier
Inv. HO 11 A14
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Plaque en forme de « collier de nuage »
Irak, Iran, 13e siècle
Bronze
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Inv. OA 5016
© Réunion des musées nationaux / Mathieu Rabeau
Plaque en forme de « collier de nuage »
Irak, Iran, 13e siècle
Bronze
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Inv. OA 5016
© Réunion des musées nationaux / Mathieu Rabeau
Chope
Iznik, 1585-1650
Céramique, décor peint sur engobe sous glaçure transparente
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Legs Piet-Lataudrie, 1909
Inv. OA 6324
© RMN - Grand Palais (Musée du Louvre) / Jean-Gilles Berizzi
Chope
Iznik, 1585-1650
Céramique, décor peint sur engobe sous glaçure transparente
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Legs Piet-Lataudrie, 1909
Inv. OA 6324
© RMN - Grand Palais (Musée du Louvre) / Jean-Gilles Berizzi
Broche-pendentif dans le style d’un bazuband
Cartier Paris, 1913
Platine, jade, saphirs, turquoises, diamants, perle fine
Collection Cartier
Inv. CL 193 A13
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Cette broche reprend la forme et reproduit dans son décor le type de montage des bazubands indopersans (bracelets de bras). Deux fils à la périphérie du bijou servent à réunir des éléments métalliques enfilés dans des anneaux, donnant souplesse et flexibilité à l’ensemble.
Broche-pendentif dans le style d’un bazuband
Cartier Paris, 1913
Platine, jade, saphirs, turquoises, diamants, perle fine
Collection Cartier
Inv. CL 193 A13
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Cette broche reprend la forme et reproduit dans son décor le type de montage des bazubands indopersans (bracelets de bras). Deux fils à la périphérie du bijou servent à réunir des éléments métalliques enfilés dans des anneaux, donnant souplesse et flexibilité à l’ensemble.
Carreaux de revêtement
Syrie, Damas, 1550-1600
Céramique, décor peint sous glaçure
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Legs Chandon de Briailles, 1955
Inv. MAO 311
Photo © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Claire Tabbagh
Carreaux de revêtement
Syrie, Damas, 1550-1600
Céramique, décor peint sous glaçure
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Legs Chandon de Briailles, 1955
Inv. MAO 311
Photo © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Claire Tabbagh
Fragment de textile
Iran, 17e siècle
Soie, fil métallique, argent, or
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Don Ganay, 1969
Inv. 42817 A
Photo © MAD, Paris / Christophe Dellière
Fragment de textile
Iran, 17e siècle
Soie, fil métallique, argent, or
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Don Ganay, 1969
Inv. 42817 A
Photo © MAD, Paris / Christophe Dellière
Pyxide
Sicile, 15e siècle
Ivoire d’éléphant, alliage de cuivre
Présentée à l’« Exposition des arts musulmans » de 1903 au Musée des Arts Décoratifs
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Don Arconati-Visconti, 1916
Inv. OA 6934
Photo © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Benjamin Soligny / Raphaël Chipault
Pyxide
Sicile, 15e siècle
Ivoire d’éléphant, alliage de cuivre
Présentée à l’« Exposition des arts musulmans » de 1903 au Musée des Arts Décoratifs
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Don Arconati-Visconti, 1916
Inv. OA 6934
Photo © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Benjamin Soligny / Raphaël Chipault
Base de houka (pipe à eau)
Inde, Deccan (?),
Purnea (?), 1860-1880
Bidri, alliage de zinc, décor incrusté d’argent, laiton
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Inv. MAO 718
© RMN / Jean-Gilles Berizzi
Base de houka (pipe à eau)
Inde, Deccan (?),
Purnea (?), 1860-1880
Bidri, alliage de zinc, décor incrusté d’argent, laiton
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Inv. MAO 718
© RMN / Jean-Gilles Berizzi
Mortier
Iran, 11e-12e siècle
Bronze
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Dépôt du Musée des Arts Décoratifs
Don Jules Maciet, 1904
Inv. AD 11287
Photo © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Hervé Lewandowski
Mortier
Iran, 11e-12e siècle
Bronze
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Dépôt du Musée des Arts Décoratifs
Don Jules Maciet, 1904
Inv. AD 11287
Photo © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Hervé Lewandowski
Broche
Cartier Paris, 1928
Platine, diamants, cristal de roche
Collection Cartier
Inv. CL 74 A28
Photo : Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
Broche
Cartier Paris, 1928
Platine, diamants, cristal de roche
Collection Cartier
Inv. CL 74 A28
Photo : Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
Broche d’épaule
Cartier New York, vers 1925
Platine, émeraudes, diamants, corail, perles
LA Collection Privée
Photo © LA Collection Privée
Ce bijou est constitué de deux broches datées vers 1925 qui ont été assemblées ultérieurement. Cet assemblage n’est pas documenté dans les archives Cartier.
Broche d’épaule
Cartier New York, vers 1925
Platine, émeraudes, diamants, corail, perles
LA Collection Privée
Photo © LA Collection Privée
Ce bijou est constitué de deux broches datées vers 1925 qui ont été assemblées ultérieurement. Cet assemblage n’est pas documenté dans les archives Cartier.
Devant de corsage
Cartier Paris, 1907
Platine, diamants, saphirs
Collection Cartier
Inv. CL 292 A07
Photo : Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
Devant de corsage
Cartier Paris, 1907
Platine, diamants, saphirs
Collection Cartier
Inv. CL 292 A07
Photo : Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
Photographie d’un textile
Inde, Bénarès ?, 20e siècle
Tirage moderne à partir d’un négatif sur plaque de verre, 1925
Archives Cartier Paris
Inv. DOC122/022492430
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Photographie d’un textile
Inde, Bénarès ?, 20e siècle
Tirage moderne à partir d’un négatif sur plaque de verre, 1925
Archives Cartier Paris
Inv. DOC122/022492430
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Devant de corsage
Cartier, commande de 1909
Platine, diamants
Collection Cartier
Inv. CL208 209
Photo : Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
Devant de corsage
Cartier, commande de 1909
Platine, diamants
Collection Cartier
Inv. CL208 209
Photo : Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
« Cartier, robe de Schiaparelli »
Photographie Horst P. Horst
Vogue Paris, mai 1935, p. 22
Tirage moderne
Archives Condé Nast
Photo © Horst P. Horst / Vogue Paris
« Cartier, robe de Schiaparelli »
Photographie Horst P. Horst
Vogue Paris, mai 1935, p. 22
Tirage moderne
Archives Condé Nast
Photo © Horst P. Horst / Vogue Paris
Photographie de portraits et vues de monuments
Inde, 19e siècle
Peinture sur ivoire
Tirage moderne à partir d’un négatif, 1930
Archives Cartier Londres, 1930
Inv. C1176
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Photographie de portraits et vues de monuments
Inde, 19e siècle
Peinture sur ivoire
Tirage moderne à partir d’un négatif, 1930
Archives Cartier Londres, 1930
Inv. C1176
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Bracelet réalisé à partir du collier « hindou » (recto et verso)
Inde, 19e siècle
Cartier Paris, commande de 1938
Or, platine, turquoises, pierres de couleur, rubis, émeraudes, saphirs, diamants, perles fines, émail
Collection privée
Photo : Eugénie Baschet, collection privée © Cartier
Bracelet réalisé à partir du collier « hindou » (recto et verso)
Inde, 19e siècle
Cartier Paris, commande de 1938
Or, platine, turquoises, pierres de couleur, rubis, émeraudes, saphirs, diamants, perles fines, émail
Collection privée
Photo : Eugénie Baschet, collection privée © Cartier
Collier « hindou »
Inde, 19e siècle
Cartier Paris, 1932 et 1937
Or, turquoises, perles, pierres de couleur, diamants
Tirage moderne à partir d’un négatif, 1937
Archives Cartier Paris
Inv. 320552430
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Collier « hindou »
Inde, 19e siècle
Cartier Paris, 1932 et 1937
Or, turquoises, perles, pierres de couleur, diamants
Tirage moderne à partir d’un négatif, 1937
Archives Cartier Paris
Inv. 320552430
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Parure indienne comprenant un collier, deux bracelets et une paire de boutons d’oreilles
Album photographique « Oriental »
Cartier Paris, 1913-1950
Archives Cartier Paris
Inv. 297752430 et 297762430
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Photographies de la parure indienne acquise par Elsa Schiaparelli en 1935 et reproduite dans Vogue en mai 1935 sur une photographie de Horst P. Horst représentant un mannequin portant la parure avec la robe Sari de la couturière créée la même année.
Parure indienne comprenant un collier, deux bracelets et une paire de boutons d’oreilles
Album photographique « Oriental »
Cartier Paris, 1913-1950
Archives Cartier Paris
Inv. 297752430 et 297762430
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Photographies de la parure indienne acquise par Elsa Schiaparelli en 1935 et reproduite dans Vogue en mai 1935 sur une photographie de Horst P. Horst représentant un mannequin portant la parure avec la robe Sari de la couturière créée la même année.
Diadème
Cartier Londres, 1937
Platine, diamants, aigues-marines
Collection Cartier
Inv. HO 12 A37
Photo : Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
Diadème
Cartier Londres, 1937
Platine, diamants, aigues-marines
Collection Cartier
Inv. HO 12 A37
Photo : Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
Vue de la facade du palais de Mshatta (Jordanie, vers 743-744) exposée au musée d’art islamique de Berlin
Tirage moderne à partir d’une photographie d’archives, 1904
Zentralarchiv, Staatliche Museen zu Berlin
Paris, Réunion des Musées Nationaux / BPK
Photo © BPK, Berlin, Dist. RMN-Grand Palais / Image BPK
Vue de la facade du palais de Mshatta (Jordanie, vers 743-744) exposée au musée d’art islamique de Berlin
Tirage moderne à partir d’une photographie d’archives, 1904
Zentralarchiv, Staatliche Museen zu Berlin
Paris, Réunion des Musées Nationaux / BPK
Photo © BPK, Berlin, Dist. RMN-Grand Palais / Image BPK
Poudrier miniature et étui à rouge à lèvre
Cartier Paris, 1931 et 1933
Or, platine, émail, rubis, diamants
Cartier Collection
Inv. PB 27 A31
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
LA TECHNIQUE DU KUNDAN
La monture des rubis imite visuellement la technique indienne du kundan, qui consiste à utiliser un or très pur et malléable travaillé en minces feuilles d’or disposées et fixées autour des pierres qui sont collées par le fond. Ce type de montage est très fragile compte-tenu de la finesse de l’or. Les ateliers Cartier réalisent ici un vrai serti mais disposent les bandes d’or autour des pierres à la façon du kundan.
Poudrier miniature et étui à rouge à lèvre
Cartier Paris, 1931 et 1933
Or, platine, émail, rubis, diamants
Cartier Collection
Inv. PB 27 A31
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
LA TECHNIQUE DU KUNDAN
La monture des rubis imite visuellement la technique indienne du kundan, qui consiste à utiliser un or très pur et malléable travaillé en minces feuilles d’or disposées et fixées autour des pierres qui sont collées par le fond. Ce type de montage est très fragile compte-tenu de la finesse de l’or. Les ateliers Cartier réalisent ici un vrai serti mais disposent les bandes d’or autour des pierres à la façon du kundan.
Montre-broche
Cartier Paris, 1923
Mouvement LeCoultre
Or, platine, diamants, corail, onyx, émail, soie
Collection Cartier
Inv. WB 16 A23
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Montre-broche
Cartier Paris, 1923
Mouvement LeCoultre
Or, platine, diamants, corail, onyx, émail, soie
Collection Cartier
Inv. WB 16 A23
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Pendentif
Cartier Paris, commande de 1902
Or, argent, diamants
Ancienne collection Jane Hading
Collection Cartier
Inv. PE 20 A02
Photo : Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
Pendentif
Cartier Paris, commande de 1902
Or, argent, diamants
Ancienne collection Jane Hading
Collection Cartier
Inv. PE 20 A02
Photo : Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
Collier
Cartier Londres, 1938
Allongé par Cartier Paris, 1963
Platine, diamants, émeraudes
Ancienne collection Merle Oberon
Collection privée
Photo © Cartier / National Gallery of Australia
Ce collier est inspiré des formes rayonnantes indienne et des émeraudes polies dans la tradition indienne.
Collier
Cartier Londres, 1938
Allongé par Cartier Paris, 1963
Platine, diamants, émeraudes
Ancienne collection Merle Oberon
Collection privée
Photo © Cartier / National Gallery of Australia
Ce collier est inspiré des formes rayonnantes indienne et des émeraudes polies dans la tradition indienne.
Merlon à degrés à décor de palmette
Iran, 10e-11e siècle
Stuc
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Inv. MAO S. 147
© Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais /Claire Tabbagh / Collections Numériques
Merlon à degrés à décor de palmette
Iran, 10e-11e siècle
Stuc
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Inv. MAO S. 147
© Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais /Claire Tabbagh / Collections Numériques
Broche
Cartier Paris, 1912
Platine, diamants, saphirs, perles fines
Ancienne collection famille Rothschild
Collection Cartier
Inv. CL 249 A12
Photo : Vincent Wulveryck, Cartier Collection © Cartier
Broche
Cartier Paris, 1912
Platine, diamants, saphirs, perles fines
Ancienne collection famille Rothschild
Collection Cartier
Inv. CL 249 A12
Photo : Vincent Wulveryck, Cartier Collection © Cartier
Broche
Cartier Paris, 1924
Platine, or, saphir, cristal de roche, nacre, perles fines, émail, diamants
Collection Cartier
Inv. CL02 A24
Photo : Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
Broche
Cartier Paris, 1924
Platine, or, saphir, cristal de roche, nacre, perles fines, émail, diamants
Collection Cartier
Inv. CL02 A24
Photo : Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
Collier « hindou »
Pierres et montures : Inde, XIXe siècle ?
Cartier Paris, commande de 1938
Or, platine, diamants, émeraudes, rubis, saphirs, perles, émail
Ancienne collection Madame Robert Lazare
Collection privée
Photo : Nils Herrmann, collection privée © Cartier
Charles Jacqueau s’inspire des techniques de tailles indiennes, ainsi des bijoux sont formés de grappes de pierres précieuses sculptées en boules. La disposition en pompons ou en grappes ne concernent pas que les perles naturelles, elle est aussi utilisée pour les pierres précieuses taillées en boules, en cabochon ou sculptées en forme de feuilles. Dans certains bijoux, les pierres sont arrangées en épis très fournis, réguliers ou de taille décroissante. Certaines de ces formes s’inspirent de la manière dont sont regroupées les perles naturelles lors des transactions commerciales.
Collier « hindou »
Pierres et montures : Inde, XIXe siècle ?
Cartier Paris, commande de 1938
Or, platine, diamants, émeraudes, rubis, saphirs, perles, émail
Ancienne collection Madame Robert Lazare
Collection privée
Photo : Nils Herrmann, collection privée © Cartier
Charles Jacqueau s’inspire des techniques de tailles indiennes, ainsi des bijoux sont formés de grappes de pierres précieuses sculptées en boules. La disposition en pompons ou en grappes ne concernent pas que les perles naturelles, elle est aussi utilisée pour les pierres précieuses taillées en boules, en cabochon ou sculptées en forme de feuilles. Dans certains bijoux, les pierres sont arrangées en épis très fournis, réguliers ou de taille décroissante. Certaines de ces formes s’inspirent de la manière dont sont regroupées les perles naturelles lors des transactions commerciales.
Thomas Holbein Hendley
Indian Jewellery, pl. 6
Londres, W. Griggs, 1909
Le bazuband est annoté par Louis Cartier “faire faire /cordelette de / soie noire”
Archives Cartier Paris
Inv. BibCart/102
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Thomas Holbein Hendley
Indian Jewellery, pl. 6
Londres, W. Griggs, 1909
Le bazuband est annoté par Louis Cartier “faire faire /cordelette de / soie noire”
Archives Cartier Paris
Inv. BibCart/102
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Nécessaire
Marqueterie de nacre, plaques d’ivoire émaillées : Inde ou Iran, 20e siècle
Cartier Paris, 1925
Or, platine, nacre, galalithe, ivoire, émeraudes, diamants, émail
Collection Cartier
Inv. VC 53 A25
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Nécessaire
Marqueterie de nacre, plaques d’ivoire émaillées : Inde ou Iran, 20e siècle
Cartier Paris, 1925
Or, platine, nacre, galalithe, ivoire, émeraudes, diamants, émail
Collection Cartier
Inv. VC 53 A25
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Bracelet réalisé à partir du collier « hindou » (recto et verso)
Inde, 19e siècle
Cartier Paris, commande de 1938
Or, platine, turquoises, pierres de couleur, rubis, émeraudes, saphirs, diamants, perles fines, émail
Collection privée
Photo : Eugénie Baschet, collection privée © Cartier
Bracelet réalisé à partir du collier « hindou » (recto et verso)
Inde, 19e siècle
Cartier Paris, commande de 1938
Or, platine, turquoises, pierres de couleur, rubis, émeraudes, saphirs, diamants, perles fines, émail
Collection privée
Photo : Eugénie Baschet, collection privée © Cartier
Études de fleurons et de systèmes d’attaches
Charles Jacqueau
Graphite, encre noire sur papier pelliculé
Paris, Petit Palais, donation famille Jacqueau, 1998
Inv. PPJAC03240
© Droits réservés pour Charles Jacqueau (1885-1968). Photo © Paris Musées, Musée du Petit Palais, Dist. RMN-Grand Palais / Image Ville de Paris
Études de fleurons et de systèmes d’attaches
Charles Jacqueau
Graphite, encre noire sur papier pelliculé
Paris, Petit Palais, donation famille Jacqueau, 1998
Inv. PPJAC03240
© Droits réservés pour Charles Jacqueau (1885-1968). Photo © Paris Musées, Musée du Petit Palais, Dist. RMN-Grand Palais / Image Ville de Paris
Bracelet réalisé à partir du collier « hindou »
Inde, 19e siècle
Cartier Paris, commande de 1938
Or, perles fines, émeraudes, rubis, pierres de couleur, turquoises
Collection privée
Photo : Collection privée © Cartier / SquareMoose
Bracelet réalisé à partir du collier « hindou »
Inde, 19e siècle
Cartier Paris, commande de 1938
Or, perles fines, émeraudes, rubis, pierres de couleur, turquoises
Collection privée
Photo : Collection privée © Cartier / SquareMoose
Bandeau « oriental »
Cartier Paris, 1911
Platine, diamants
Collection Cartier
Inv. HO 33 A11
Photo : Marian Gérard, Collection Cartier © Cartier
Bandeau « oriental »
Cartier Paris, 1911
Platine, diamants
Collection Cartier
Inv. HO 33 A11
Photo : Marian Gérard, Collection Cartier © Cartier
Boîte à cigarettes de table intégrant le portrait de l’empereur moghol Shah Jahan
Shah Jahan
Inde, 19e siècle
Cartier New York, 1930
Or, émail, peinture sur ivoire
Collection Cartier
Inv. TB 02 A30
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Boîte à cigarettes de table intégrant le portrait de l’empereur moghol Shah Jahan
Shah Jahan
Inde, 19e siècle
Cartier New York, 1930
Or, émail, peinture sur ivoire
Collection Cartier
Inv. TB 02 A30
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Sautoir
Cartier Paris, 1928 (pendentif),
1929 (chaîne)
Platine, diamants
Collection Cartier
Inv. NE 14 A29
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Sautoir
Cartier Paris, 1928 (pendentif),
1929 (chaîne)
Platine, diamants
Collection Cartier
Inv. NE 14 A29
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Collier présenté lors à l’exposition de 1913 à la boutique Cartier de Paris, cat. 12
Inde, 18e-19e siècle
Cartier Paris, 1913
Or, cristal de roche fumé, émeraudes, rubis, jade, perles, émail
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Legs Jean Jacques Reubell, 1934
Inv. 30587
Photo © MAD, Paris / Christophe Dellière
Ce collier est le seul bijou de l’exposition parisienne de 1913 qui a pu être localisé jusqu’à présent.
Le collier indien du Musée des Arts Décoratifs a été restauré gracieusement par les ateliers de la maison Cartier à l'occasion de cette exposition. Les interventions ont consisté en un renfilage des rangs de perles et à la réalisation de l'attache "en queue de cochon" d'une pendeloque.
Collier présenté lors à l’exposition de 1913 à la boutique Cartier de Paris, cat. 12
Inde, 18e-19e siècle
Cartier Paris, 1913
Or, cristal de roche fumé, émeraudes, rubis, jade, perles, émail
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Legs Jean Jacques Reubell, 1934
Inv. 30587
Photo © MAD, Paris / Christophe Dellière
Ce collier est le seul bijou de l’exposition parisienne de 1913 qui a pu être localisé jusqu’à présent.
Le collier indien du Musée des Arts Décoratifs a été restauré gracieusement par les ateliers de la maison Cartier à l'occasion de cette exposition. Les interventions ont consisté en un renfilage des rangs de perles et à la réalisation de l'attache "en queue de cochon" d'une pendeloque.
Ornement de tête
Cartier New York, vers 1924
Platine, or, diamants, plumes
Collection Cartier
Inv. HO 34 C24
Photo : Marian Gérard, Collection Cartier © Cartier
Ornement de tête
Cartier New York, vers 1924
Platine, or, diamants, plumes
Collection Cartier
Inv. HO 34 C24
Photo : Marian Gérard, Collection Cartier © Cartier
Publicité pour un collier et un ornement de tête créés par Cartier pour « H.H. the Maharaja Dhiraj of Patiala »
New York Herald, Paris, décembre 1928
Archives Cartier Paris
Inv. NY Herald/1928
Photo : Archives Cartier New York © Cartier
La maison Cartier exécute pour le maharadja de Patiala une parure en émeraudes dans la pure tradition indienne: un collier ras du cou et un large collier plastron à plusieurs rangs et plusieurs pendants. Les pendants triangulaires sont réalisés en grappes d’émeraudes taillées en cabochon. Les systèmes d’attache des colliers reprennent les cordons de soie indiens avec des pompons en boules d’émeraudes à chaque extrémité.
Publicité pour un collier et un ornement de tête créés par Cartier pour « H.H. the Maharaja Dhiraj of Patiala »
New York Herald, Paris, décembre 1928
Archives Cartier Paris
Inv. NY Herald/1928
Photo : Archives Cartier New York © Cartier
La maison Cartier exécute pour le maharadja de Patiala une parure en émeraudes dans la pure tradition indienne: un collier ras du cou et un large collier plastron à plusieurs rangs et plusieurs pendants. Les pendants triangulaires sont réalisés en grappes d’émeraudes taillées en cabochon. Les systèmes d’attache des colliers reprennent les cordons de soie indiens avec des pompons en boules d’émeraudes à chaque extrémité.
Brassard bazuband
Inde, 19e siècle
Argent, fil noir
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Vente Castellani, 1885
Inv. 975.74
Photo © MAD, Paris / Christophe Dellière
Brassard bazuband
Inde, 19e siècle
Argent, fil noir
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Vente Castellani, 1885
Inv. 975.74
Photo © MAD, Paris / Christophe Dellière
Dessin d’un bazuband
Charles Jacqueau
Encre sur papier vélin
Paris, Petit Palais donation famille Jacqueau, 1998
Inv. PPJAC02341
© Droits réservés pour Charles Jacqueau (1885-1968). Photo © Paris Musées, Musée du Petit Palais, Dist. RMN-Grand Palais / Image Ville de Paris
Charles Jacqueau a étudié la structure des bazubands et notamment les éléments constitutifs, des formes géométriques découpées et accolées les unes aux autres, en forme de Z. Ce sont ces éléments fixés sur des fils qui donnent toute la souplesse aux bijoux indiens. Cartier va s’en inspirer en utilisant des tiges soudées de place en place pour tenir les motifs ensemble.
Dessin d’un bazuband
Charles Jacqueau
Encre sur papier vélin
Paris, Petit Palais donation famille Jacqueau, 1998
Inv. PPJAC02341
© Droits réservés pour Charles Jacqueau (1885-1968). Photo © Paris Musées, Musée du Petit Palais, Dist. RMN-Grand Palais / Image Ville de Paris
Charles Jacqueau a étudié la structure des bazubands et notamment les éléments constitutifs, des formes géométriques découpées et accolées les unes aux autres, en forme de Z. Ce sont ces éléments fixés sur des fils qui donnent toute la souplesse aux bijoux indiens. Cartier va s’en inspirer en utilisant des tiges soudées de place en place pour tenir les motifs ensemble.
Collier Navaratna
Inde, Jaipur, 19e siècle
Or, rubis, émeraudes, saphirs, turquoises, perles fines, émail, soie
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Inv. 20141
Photo © MAD, Paris / Jean Tholance
Collier Navaratna
Inde, Jaipur, 19e siècle
Or, rubis, émeraudes, saphirs, turquoises, perles fines, émail, soie
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Inv. 20141
Photo © MAD, Paris / Jean Tholance
Catalogue de l’« Exposition d’un choix de Bijoux Persans, Hindous & Thibétains adaptés aux Modes nouvelles. Le 2 juin 1913 chez Messieurs Cartier, rue de la Paix 13 »
Cartier Paris, juin 1913
Archives Cartier Paris
Inv. PF14 COM P07-02
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Catalogue de l’« Exposition d’un choix de Bijoux Persans, Hindous & Thibétains adaptés aux Modes nouvelles. Le 2 juin 1913 chez Messieurs Cartier, rue de la Paix 13 »
Cartier Paris, juin 1913
Archives Cartier Paris
Inv. PF14 COM P07-02
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Marchands de perles dans le golfe Persique
Tirage photographique, 1912
Album de voyages de Jacques Cartier
Reproduit dans La Renaissance de l’art français et des industries du luxe, juin 1923, p. 324
Archives Cartier Paris
Inv. ALB/JC/73V
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Marchands de perles dans le golfe Persique
Tirage photographique, 1912
Album de voyages de Jacques Cartier
Reproduit dans La Renaissance de l’art français et des industries du luxe, juin 1923, p. 324
Archives Cartier Paris
Inv. ALB/JC/73V
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Broche présentée à l’exposition de 1913 à la boutique Cartier de New York, nº 50
Cartier Paris, 1913
Platine, diamants, émeraudes, perles fines, onyx
Collection Cartier
Inv. CL 183 A13
Photo : Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
Broche présentée à l’exposition de 1913 à la boutique Cartier de New York, nº 50
Cartier Paris, 1913
Platine, diamants, émeraudes, perles fines, onyx
Collection Cartier
Inv. CL 183 A13
Photo : Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
Catalogue de l’« Exposition d’un choix de Bijoux Persans, Hindous & Thibétains adaptés aux Modes nouvelles. Le 2 juin 1913 chez Messieurs Cartier, rue de la Paix 13 »
Cartier Paris, juin 1913
Archives Cartier Paris
Inv. PF14 COM P07-02
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Catalogue de l’« Exposition d’un choix de Bijoux Persans, Hindous & Thibétains adaptés aux Modes nouvelles. Le 2 juin 1913 chez Messieurs Cartier, rue de la Paix 13 »
Cartier Paris, juin 1913
Archives Cartier Paris
Inv. PF14 COM P07-02
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Collier
Cartier Paris, 1910
Platine, diamants, saphirs, perles naturelles
Collection Cartier
Inv. NE 16 A10
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Collier
Cartier Paris, 1910
Platine, diamants, saphirs, perles naturelles
Collection Cartier
Inv. NE 16 A10
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Projets de nécessaires inspirés des pages enluminées de ce coran
Charles Jacqueau
Graphite, encre noire, gouache et crayon bleu sur papier vélin transparent
Paris, Petit Palais, donation famille Jacqueau, 1998
Inv. PPJAC00447 à 449, PPJAC01102, PPJAC02676
© Droits réservés pour Charles Jacqueau (1885-1968). Photo © Paris Musées, Musée du Petit Palais, Dist. RMN-Grand Palais / Image Ville de Paris
Projets de nécessaires inspirés des pages enluminées de ce coran
Charles Jacqueau
Graphite, encre noire, gouache et crayon bleu sur papier vélin transparent
Paris, Petit Palais, donation famille Jacqueau, 1998
Inv. PPJAC00447 à 449, PPJAC01102, PPJAC02676
© Droits réservés pour Charles Jacqueau (1885-1968). Photo © Paris Musées, Musée du Petit Palais, Dist. RMN-Grand Palais / Image Ville de Paris
Lots de pierres précieuses et d’apprêts
Tirages photographiques, 1926, 1928, 1929
Archives Cartier Londres
Inv. C815
Photo: Cartier Londres Archives © Cartier
Ces photographies étaient réalisées à Londres en vue de l’achat éventuel ou après acquisition de lots de pierres précieuses et d’apprêts par la maison Cartier. Certaines des pierres sont taillées en forme de feuilles et de fleurs et seront utilisées pour réaliser des bijoux multicolores plus tard baptisés "Tutti Frutti".
Lots de pierres précieuses et d’apprêts
Tirages photographiques, 1926, 1928, 1929
Archives Cartier Londres
Inv. C815
Photo: Cartier Londres Archives © Cartier
Ces photographies étaient réalisées à Londres en vue de l’achat éventuel ou après acquisition de lots de pierres précieuses et d’apprêts par la maison Cartier. Certaines des pierres sont taillées en forme de feuilles et de fleurs et seront utilisées pour réaliser des bijoux multicolores plus tard baptisés "Tutti Frutti".
Collier « oriental » avec « plaque indienne »
Inde, 18e et 19e siècles
Cartier Paris, 1928
Or, diamants, rubis, émeraudes, perles fines, jade, émail, soie
Collection Cartier
Inv. NE 34 A28
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
En septembre 1928, à la demande d’un client, fut fixé sur ce collier "oriental 18 plaques rubis et roses, 360 perles sur 5 rangs" un pendentif en jade blanc gravé d’un côté et incrusté d’émeraudes et de rubis gravés de l’autre. Ce pendentif, provenant d’un stock d’apprêts, était à l’origine associé à un collier de boules d’émeraudes.
Collier « oriental » avec « plaque indienne »
Inde, 18e et 19e siècles
Cartier Paris, 1928
Or, diamants, rubis, émeraudes, perles fines, jade, émail, soie
Collection Cartier
Inv. NE 34 A28
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
En septembre 1928, à la demande d’un client, fut fixé sur ce collier "oriental 18 plaques rubis et roses, 360 perles sur 5 rangs" un pendentif en jade blanc gravé d’un côté et incrusté d’émeraudes et de rubis gravés de l’autre. Ce pendentif, provenant d’un stock d’apprêts, était à l’origine associé à un collier de boules d’émeraudes.
Études d’après les médaillons du plumier
Charles Jacqueau
Graphite, encre noire, gouache sur vélin blanc
Paris, Petit Palais, donation famille Jacqueau, 1998
Inv. PPJAC02863 et PPJAC02864
© Droits réservés pour Charles Jacqueau (1885-1968). Photo © Paris Musées, Musée du Petit Palais, Dist. RMN-Grand Palais / Image Ville de Paris
Études d’après les médaillons du plumier
Charles Jacqueau
Graphite, encre noire, gouache sur vélin blanc
Paris, Petit Palais, donation famille Jacqueau, 1998
Inv. PPJAC02863 et PPJAC02864
© Droits réservés pour Charles Jacqueau (1885-1968). Photo © Paris Musées, Musée du Petit Palais, Dist. RMN-Grand Palais / Image Ville de Paris
Le roi Georges V et la reine Mary au Durbar à New Delhi
Tirage photographique, 1911-1912
Album de voyages de Jacques Cartier
Archives Cartier Paris
Inv. ALB/JC/14/V
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
A la fin du 19e siècle et dans les premières années du 20e siècle, il est courant que les voyageurs européens ramènent de leurs expéditions des photographies de monuments ou de paysages commandées chez des photographes locaux. Jacques Cartier ne fait pas exception. Il rapporte de son voyage un album de photographies consacré au couronnement du roi George V et de la reine Mary, et peut-être aussi des vues de monuments et de paysages, conservées encore aujourd’hui dans les archives Cartier.
Le roi Georges V et la reine Mary au Durbar à New Delhi
Tirage photographique, 1911-1912
Album de voyages de Jacques Cartier
Archives Cartier Paris
Inv. ALB/JC/14/V
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
A la fin du 19e siècle et dans les premières années du 20e siècle, il est courant que les voyageurs européens ramènent de leurs expéditions des photographies de monuments ou de paysages commandées chez des photographes locaux. Jacques Cartier ne fait pas exception. Il rapporte de son voyage un album de photographies consacré au couronnement du roi George V et de la reine Mary, et peut-être aussi des vues de monuments et de paysages, conservées encore aujourd’hui dans les archives Cartier.
Études de palmettes et de dômes d’après F. Collinot et A. de Beaumont
Charles Jacqueau
Encre noire sur vélin transparent et sur papier pelliculé
Paris, Petit Palais, donation famille Jacqueau, 1998
Inv. PPJAC02848
© Droits réservés pour Charles Jacqueau (1885-1968). Photo © Paris Musées, Musée du Petit Palais, Dist. RMN-Grand Palais / Image Ville de Paris
Études de palmettes et de dômes d’après F. Collinot et A. de Beaumont
Charles Jacqueau
Encre noire sur vélin transparent et sur papier pelliculé
Paris, Petit Palais, donation famille Jacqueau, 1998
Inv. PPJAC02848
© Droits réservés pour Charles Jacqueau (1885-1968). Photo © Paris Musées, Musée du Petit Palais, Dist. RMN-Grand Palais / Image Ville de Paris
Photographies des 82 bijoux et objets présentés à l’« Exposition d’un choix de Bijoux Persans, Hindous & Thibétains adaptés aux Modes nouvelles le 2 juin 1913/ chez Messieurs Cartier/rue de la Paix/13 »
Paris, boutique Cartier, 1913
Tirages modernes d’après négatifs sur plaque de verre, 1913
Archives Cartier Paris
Inv. 34281318 à 34513040
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Photographies des 82 bijoux et objets présentés à l’« Exposition d’un choix de Bijoux Persans, Hindous & Thibétains adaptés aux Modes nouvelles le 2 juin 1913/ chez Messieurs Cartier/rue de la Paix/13 »
Paris, boutique Cartier, 1913
Tirages modernes d’après négatifs sur plaque de verre, 1913
Archives Cartier Paris
Inv. 34281318 à 34513040
Photo : Archives Cartier Paris © Cartier
Portrait de Fath Ali Shah
Attribué à Mihr Ali
Iran, 1800-1806
Huile sur toile
Présenté à l’« Exposition Internationale d’Art Persan» à la Burlington House à Londres en 1931
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Dépôt du Château-Domaine national de Versailles
Inv. MV 6358
Photo © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Hervé Lewandowski
Ce portait du souverain de la dynastie Qadjar, Fath Ali Shah a été offert par le souverain lui-même à Amédée Jaubert, envoyé en mission en Perse par Napoléon 1er pour négocier l’alliance franco-russe dans les années 1805-1806. Le souverain porte de très riches bijoux, caractéristiques des typologies que l’on rencontre à la fois en Iran, mais aussi en Inde. Sa couronne est ornée d’une volumineuse aigrette. À chaque bras, un large bazuband et de riches brassards ornent ses poignets. Autour du cou, un collier de grosses perles rondes auquel est suspendue une émeraude sculptée avec un pompon de perles en pendant.
Portrait de Fath Ali Shah
Attribué à Mihr Ali
Iran, 1800-1806
Huile sur toile
Présenté à l’« Exposition Internationale d’Art Persan» à la Burlington House à Londres en 1931
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Dépôt du Château-Domaine national de Versailles
Inv. MV 6358
Photo © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Hervé Lewandowski
Ce portait du souverain de la dynastie Qadjar, Fath Ali Shah a été offert par le souverain lui-même à Amédée Jaubert, envoyé en mission en Perse par Napoléon 1er pour négocier l’alliance franco-russe dans les années 1805-1806. Le souverain porte de très riches bijoux, caractéristiques des typologies que l’on rencontre à la fois en Iran, mais aussi en Inde. Sa couronne est ornée d’une volumineuse aigrette. À chaque bras, un large bazuband et de riches brassards ornent ses poignets. Autour du cou, un collier de grosses perles rondes auquel est suspendue une émeraude sculptée avec un pompon de perles en pendant.
Ceinture de cour
Iran, 17e siècle
Soie, fils d’argent
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Inv. MAO 616
Photo © 2007 musée du Louvre / Raphaël Chipault
Ceinture de cour
Iran, 17e siècle
Soie, fils d’argent
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Inv. MAO 616
Photo © 2007 musée du Louvre / Raphaël Chipault
Coffret
Iran, 19e siècle
Bois et marqueterie de bois teinté, d’ivoire et de métal (khatamkari)
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Dépôt du Musée des Arts Décoratifs
Inv. AD 29247
Photo © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Hervé Lewandowski
Coffret
Iran, 19e siècle
Bois et marqueterie de bois teinté, d’ivoire et de métal (khatamkari)
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Dépôt du Musée des Arts Décoratifs
Inv. AD 29247
Photo © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Hervé Lewandowski
Miroir
Turquie, vers 1750-1800
Bois, nacre, écaille, ivoire,
papier, perle de corail
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Dépôt du Musée des Arts Décoratifs
Inv. AD 39882
Photo © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Hervé Lewandowski
Miroir
Turquie, vers 1750-1800
Bois, nacre, écaille, ivoire,
papier, perle de corail
Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam
Dépôt du Musée des Arts Décoratifs
Inv. AD 39882
Photo © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Hervé Lewandowski
Bandeau
Cartier Paris, 1923
Platine, diamants
Collection Cartier
Inv. HO 05 A23
Photo : Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
Bandeau
Cartier Paris, 1923
Platine, diamants
Collection Cartier
Inv. HO 05 A23
Photo : Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
Diadème
Cartier Londres, 1936
Platine, diamants, turquoises
Collection Cartier
Inv. HO 06 A36
Photo : Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
Diadème
Cartier Londres, 1936
Platine, diamants, turquoises
Collection Cartier
Inv. HO 06 A36
Photo : Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
Bouteille
Eugène-Victor Collinot, Paris, vers 1863
Faïence
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Don Eugène-Victor Collinot, 1863
Inv. UC 516
Photo © MAD, Paris / Jean Tholance
Bouteille
Eugène-Victor Collinot, Paris, vers 1863
Faïence
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Don Eugène-Victor Collinot, 1863
Inv. UC 516
Photo © MAD, Paris / Jean Tholance
Pendentif montre
Cartier Paris, vers 1925
Or, platine, émail, diamants, cordon en soie
LA Private collection
Photo © LA Private collection
Pendentif montre
Cartier Paris, vers 1925
Or, platine, émail, diamants, cordon en soie
LA Private collection
Photo © LA Private collection
Parure
Inde, 18e siècle-19e siècle
Cartier Paris pour Londres, vers 1930
Platine, émeraudes, rubis, diamants
Londres, The British Museum
Inv. 2001,0505.3
La comparaison de la parure du British Museum avec un collier indien du 18e siècle, permet d’identifier les transformations réalisées par les ateliers Cartier : le collier de perles est remplacé par un collier de diamants et les diamants remplacent les rubis en pendant sous les émeraudes.
Parure
Inde, 18e siècle-19e siècle
Cartier Paris pour Londres, vers 1930
Platine, émeraudes, rubis, diamants
Londres, The British Museum
Inv. 2001,0505.3
La comparaison de la parure du British Museum avec un collier indien du 18e siècle, permet d’identifier les transformations réalisées par les ateliers Cartier : le collier de perles est remplacé par un collier de diamants et les diamants remplacent les rubis en pendant sous les émeraudes.
Nécessaire
Cartier Paris, 1924
Or, platine, nacre, turquoises, émeraudes, perles, diamants, émail
Collection Cartier
Inv. VC 34 A24
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Pour concevoir ce nécessaire, Charles Jacqueau s’est inspiré du motif central des parois d’un coffret de la collection de Louis Cartier similaire à celui présenté.
Nécessaire
Cartier Paris, 1924
Or, platine, nacre, turquoises, émeraudes, perles, diamants, émail
Collection Cartier
Inv. VC 34 A24
Photo : Nils Herrmann, Collection Cartier © Cartier
Pour concevoir ce nécessaire, Charles Jacqueau s’est inspiré du motif central des parois d’un coffret de la collection de Louis Cartier similaire à celui présenté.
Projet de décor pour le ballet Shéhérazade
Léon Bakst, Paris, 1910
Gouache, rehauts d’or, aquarelle, crayon sur papier
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Inv. 2008.56.122
Photo © MAD, Paris / Jean Tholance
Projet de décor pour le ballet Shéhérazade
Léon Bakst, Paris, 1910
Gouache, rehauts d’or, aquarelle, crayon sur papier
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Inv. 2008.56.122
Photo © MAD, Paris / Jean Tholance
La Perle du sanglier
Edmond Dulac
Illustration pour Au royaume de la perle de Léonard Rosenthal
Paris, Payot, 1926
Bibliothèque nationale de France, Paris
Inv. 8-V-46500
Photo © Bibliothèque Nationale de France
La Perle du sanglier
Edmond Dulac
Illustration pour Au royaume de la perle de Léonard Rosenthal
Paris, Payot, 1926
Bibliothèque nationale de France, Paris
Inv. 8-V-46500
Photo © Bibliothèque Nationale de France
Lé de tissu d’ameublement
Manufacture de toile de Rambouillet, éditeur André Groult
Vers 1911-1912
Toile de lin, impression à la planche de bois
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Inv. 29783
Photo © MAD, Paris / Christophe Dellière
Lé de tissu d’ameublement
Manufacture de toile de Rambouillet, éditeur André Groult
Vers 1911-1912
Toile de lin, impression à la planche de bois
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Inv. 29783
Photo © MAD, Paris / Christophe Dellière
Plat
Clément Massier, Golfe-Juan, 1890
Faïence émaillée
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Achat Clément Massier, 1890
Inv. 5929
Photo © MAD, Paris / Christophe Dellière
Plat
Clément Massier, Golfe-Juan, 1890
Faïence émaillée
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Achat Clément Massier, 1890
Inv. 5929
Photo © MAD, Paris / Christophe Dellière
« Bouteille persane en verre, époque sassanide », pl. 12
Ornements de la Perse, Recueil de dessins pour l’art et l’industrie
Eugène-Victor Collinot, Adalbert de Beaumont, Paris, Canson, 1880 (première édition, 1859)
Paris, bibliothèque des Arts Décoratifs
Inv. LL51/A
Photo © MAD, Paris
« Bouteille persane en verre, époque sassanide », pl. 12
Ornements de la Perse, Recueil de dessins pour l’art et l’industrie
Eugène-Victor Collinot, Adalbert de Beaumont, Paris, Canson, 1880 (première édition, 1859)
Paris, bibliothèque des Arts Décoratifs
Inv. LL51/A
Photo © MAD, Paris
Danseurs orientaux
Dessin pour la couverture d’un magazine
Romain de Tirtoff, dit Erté, Paris, vers 1912
Encre, aquarelle et rehauts d’or sur papier
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Inv. 2021.55.1
Photo © MAD, Paris / Christophe Dellière
Danseurs orientaux
Dessin pour la couverture d’un magazine
Romain de Tirtoff, dit Erté, Paris, vers 1912
Encre, aquarelle et rehauts d’or sur papier
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Inv. 2021.55.1
Photo © MAD, Paris / Christophe Dellière
Victor Lhuer à la fête persane de Paul Poiret
Victor Lhuer, Paris, 1911
Crayon graphite, aquarelle, gouache et rehauts de blanc sur papier
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Inv. RI 2019.8.3.29
Photo © MAD, Paris / Jean Tholance
Victor Lhuer à la fête persane de Paul Poiret
Victor Lhuer, Paris, 1911
Crayon graphite, aquarelle, gouache et rehauts de blanc sur papier
Paris, Musée des Arts Décoratifs
Inv. RI 2019.8.3.29
Photo © MAD, Paris / Jean Tholance
Bracelet
Cartier Paris 1926
Platine, or, diamants
Collection Cartier
Inv. BT 10 A26
Photo : Marian Gérard, Collection Cartier © Cartier
Sur cette pièce, l’usage de monture à jour permet de créer une double lecture des motifs, à la fois en positif et en négatif. Très usitée dans les années 1910, la monture à jour présente un travail de reperçage de la partie métallique du bijou dans laquelle sont sertis les pierres précieuses, la monture de platine qui enserre les pierres pouvait être polie pour renvoyer la lumière ou perlé pour donner du relief. Ces montures permettaient d’alléger les formes géométriques et compactes des bijoux du début du 20e siècle. Ce bracelet orné principalement d’une rangée d’étoiles en diamants peut se lire sur trois registres: les étoiles au centre et de part et d’autre les entre-deux des branches des étoiles constituées de triangles et de losanges qui par leur fusion dessinent des formes géométriques complexes.
Bracelet
Cartier Paris 1926
Platine, or, diamants
Collection Cartier
Inv. BT 10 A26
Photo : Marian Gérard, Collection Cartier © Cartier
Sur cette pièce, l’usage de monture à jour permet de créer une double lecture des motifs, à la fois en positif et en négatif. Très usitée dans les années 1910, la monture à jour présente un travail de reperçage de la partie métallique du bijou dans laquelle sont sertis les pierres précieuses, la monture de platine qui enserre les pierres pouvait être polie pour renvoyer la lumière ou perlé pour donner du relief. Ces montures permettaient d’alléger les formes géométriques et compactes des bijoux du début du 20e siècle. Ce bracelet orné principalement d’une rangée d’étoiles en diamants peut se lire sur trois registres: les étoiles au centre et de part et d’autre les entre-deux des branches des étoiles constituées de triangles et de losanges qui par leur fusion dessinent des formes géométriques complexes.
CARTIER ET LES ARTS DE L’ISLAM, AUX SOURCES DE LA MODERNITÉ
Au début du 20e siècle, Paris devient le haut lieu du commerce de l’art islamique. Le contexte politique international y contribue : l’affaiblissement des grands Empires qui font face aux appétits coloniaux occidentaux et la Révolution constitutionnelle en Iran (1905 à 1911), concourent à l’arrivée à Paris de nombreux chefs-d’œuvre, manuscrits et peintures notamment.
En parallèle, l’étude des arts de l’Islam émerge comme une discipline en se dissociant progressivement de l’orientalisme. L’exposition d’« art musulman » de 1903 organisée par le Musée des Arts Décoratifs de même que l’exposition « Chefs-d’œuvre de l’art Mahométan » de Munich en 1910 témoignent d’une volonté de positionner les arts de l’Islam dans une histoire de l’art qui reste alors encore à écrire. En filigrane de ces expositions s’affiche la volonté des organisateurs d’apporter aux artistes de nouveaux modèles afin de renouveler l’art occidental considéré comme à bout de souffle.
Louis Cartier qui participe à ce mouvement de l’intérieur était-il persuadé comme l’étaient les organisateurs de ces manifestations que ces nouvelles formes pourraient sauver l’art occidental, alors en manque d’inspiration ? On peut se demander en tout cas si elles n’ont pas contribué à ouvrir chez Cartier une voie vers la modernité.
Cette exposition co-produite par le Musée des Arts Décoratifs et le Dallas Museum of Art, avec la collaboration exceptionnelle du musée du Louvre et le soutien de la maison Cartier, explore les influences des arts de l’Islam sur la production de bijoux et d’objets précieux de la maison Cartier, du début du 20e siècle à nos jours.
Organisée en deux volets, elle explore tout d’abord le processus créatif à travers les archives conservées chez Cartier (bibliothèque, photographies, dessins…), et le fonds d’atelier de l’un des principaux dessinateurs de la maison, Charles Jacqueau, conservé au musée des Beaux-Arts de la ville de Paris. Elle propose ensuite de découvrir le répertoire des formes inspirées par les arts de l’Islam, à travers des bijoux et objets Cartier mis en regard des œuvres du Musée des Arts Décoratifs et du musée du Louvre.
CARTIER ET LES ARTS DE L’ISLAM, AUX SOURCES DE LA MODERNITÉ
Au début du 20e siècle, Paris devient le haut lieu du commerce de l’art islamique. Le contexte politique international y contribue : l’affaiblissement des grands Empires qui font face aux appétits coloniaux occidentaux et la Révolution constitutionnelle en Iran (1905 à 1911), concourent à l’arrivée à Paris de nombreux chefs-d’œuvre, manuscrits et peintures notamment.
En parallèle, l’étude des arts de l’Islam émerge comme une discipline en se dissociant progressivement de l’orientalisme. L’exposition d’« art musulman » de 1903 organisée par le Musée des Arts Décoratifs de même que l’exposition « Chefs-d’œuvre de l’art Mahométan » de Munich en 1910 témoignent d’une volonté de positionner les arts de l’Islam dans une histoire de l’art qui reste alors encore à écrire. En filigrane de ces expositions s’affiche la volonté des organisateurs d’apporter aux artistes de nouveaux modèles afin de renouveler l’art occidental considéré comme à bout de souffle.
Louis Cartier qui participe à ce mouvement de l’intérieur était-il persuadé comme l’étaient les organisateurs de ces manifestations que ces nouvelles formes pourraient sauver l’art occidental, alors en manque d’inspiration ? On peut se demander en tout cas si elles n’ont pas contribué à ouvrir chez Cartier une voie vers la modernité.
Cette exposition co-produite par le Musée des Arts Décoratifs et le Dallas Museum of Art, avec la collaboration exceptionnelle du musée du Louvre et le soutien de la maison Cartier, explore les influences des arts de l’Islam sur la production de bijoux et d’objets précieux de la maison Cartier, du début du 20e siècle à nos jours.
Organisée en deux volets, elle explore tout d’abord le processus créatif à travers les archives conservées chez Cartier (bibliothèque, photographies, dessins…), et le fonds d’atelier de l’un des principaux dessinateurs de la maison, Charles Jacqueau, conservé au musée des Beaux-Arts de la ville de Paris. Elle propose ensuite de découvrir le répertoire des formes inspirées par les arts de l’Islam, à travers des bijoux et objets Cartier mis en regard des œuvres du Musée des Arts Décoratifs et du musée du Louvre.
Sautoir
Cartier Paris, 1907 (sautoir), 1908 (pendentif)
Platine, semences de perles, diamants
Collection Cartier
Photo : Studio Gérard © Cartier
Sur cette pièce, l’usage de monture à jour permet de créer une double lecture des motifs, à la fois en positif et en négatif. Très usitée dans les années 1910, la monture à jour présente un travail de reperçage de la partie métallique du bijou dans laquelle sont sertis les pierres précieuses. La monture de platine qui enserre les pierres pouvait être polie pour renvoyer la lumière ou perlé pour donner du relief. Ces montures permettaient d’alléger les formes géométriques et compactes des bijoux du début du 20e siècle. Le pendentif en forme de disque ajouré de ce collier représente une double étoile à quatre branches alternées avec une pierre centrale ronde. Le dessinateur joue avec les pleins et les vides pour faire ressortir son sujet : l’étoile si fréquente dans les panneaux de céramique ou de marqueterie de bois des pays d’Islam.
Sautoir
Cartier Paris, 1907 (sautoir), 1908 (pendentif)
Platine, semences de perles, diamants
Collection Cartier
Photo : Studio Gérard © Cartier
Sur cette pièce, l’usage de monture à jour permet de créer une double lecture des motifs, à la fois en positif et en négatif. Très usitée dans les années 1910, la monture à jour présente un travail de reperçage de la partie métallique du bijou dans laquelle sont sertis les pierres précieuses. La monture de platine qui enserre les pierres pouvait être polie pour renvoyer la lumière ou perlé pour donner du relief. Ces montures permettaient d’alléger les formes géométriques et compactes des bijoux du début du 20e siècle. Le pendentif en forme de disque ajouré de ce collier représente une double étoile à quatre branches alternées avec une pierre centrale ronde. Le dessinateur joue avec les pleins et les vides pour faire ressortir son sujet : l’étoile si fréquente dans les panneaux de céramique ou de marqueterie de bois des pays d’Islam.
LE RÉPERTOIRE DES FORMES
Cette seconde partie de l’exposition est consacrée au répertoire des formes inspirées par les arts de l’Islam. Les bijoux et objets Cartier y sont organisés par motifs. Ils sont mis en regard d’œuvres islamiques provenant des collections du Musée des Arts Décoratifs et du musée du Louvre qui, pour la plupart, ont été présentées lors des premières expositions consacrées aux arts de l’Islam. Les dessinateurs de la maison ont certainement vu ces œuvres au cours de ces manifestations, ou bien les ont découvertes à travers les albums des expositions, présents dans la bibliothèque.
Des photographies conservées dans les archives Cartier et des dessins permettent d’éclairer
les sources d’inspiration ainsi que le processus créatif. En l’absence de certains bijoux Cartier, des tirages modernes réalisés à partir des négatifs de l’époque conservés dans les archives permettent de montrer l’importance de certains motifs et confirmer des tendances.
Sous la direction artistique de Louis Cartier du début du 20e siècle, jusqu’aux années 1930, et avec le dessinateur Charles Jacqueau, l’architecture, les arts du livre et les textiles sont parmi les principales sources d’inspiration et donnent naissance aux merlons à degrés, jeux de briques, mandorles, ocelles et tigrures, fleurons, rinceaux, boteh, cyprès…
LE RÉPERTOIRE DES FORMES
Cette seconde partie de l’exposition est consacrée au répertoire des formes inspirées par les arts de l’Islam. Les bijoux et objets Cartier y sont organisés par motifs. Ils sont mis en regard d’œuvres islamiques provenant des collections du Musée des Arts Décoratifs et du musée du Louvre qui, pour la plupart, ont été présentées lors des premières expositions consacrées aux arts de l’Islam. Les dessinateurs de la maison ont certainement vu ces œuvres au cours de ces manifestations, ou bien les ont découvertes à travers les albums des expositions, présents dans la bibliothèque.
Des photographies conservées dans les archives Cartier et des dessins permettent d’éclairer
les sources d’inspiration ainsi que le processus créatif. En l’absence de certains bijoux Cartier, des tirages modernes réalisés à partir des négatifs de l’époque conservés dans les archives permettent de montrer l’importance de certains motifs et confirmer des tendances.
Sous la direction artistique de Louis Cartier du début du 20e siècle, jusqu’aux années 1930, et avec le dessinateur Charles Jacqueau, l’architecture, les arts du livre et les textiles sont parmi les principales sources d’inspiration et donnent naissance aux merlons à degrés, jeux de briques, mandorles, ocelles et tigrures, fleurons, rinceaux, boteh, cyprès…
LA MAISON CARTIER, UNE HISTOIRE DE FAMILLE
Louis-François Cartier (1819-1904) débute sa carrière de joaillier chez Adolphe Picard dont il reprend l’atelier en 1847. Soucieux de l’avenir de son entreprise, Louis-François forme très tôt son fils Alfred (1841-1925) avec lequel il s’associe en 1872. Alfred a trois fils, Louis (1875- 1942), Pierre (1878-1964) et Jacques (1884-1941). Il s’associe en 1898 avec Louis alors âgé de 23 ans et sur ses conseils, la maison déménage l’année suivante au 13 rue de la Paix, alors haut lieu de la mode et de la joaillerie. Elle se dote alors d’un studio de dessinateurs et quelques années plus tard d’un atelier de fabrication (1929).
Au début du 20e siècle, la maison vend et conçoit des bijoux, mais revend également des objets d’arts : porcelaine de Sèvres, de Mennecy et objets divers (petits tableaux, cadres, bijoux indiens ou Renaissance et œuvres islamiques). Cette activité d’antiquaire persiste dans des volumes importants jusqu’en 1914. En 1902, l’année du couronnement d’Edouard VII, Cartier ouvre une succursale à Londres sous la direction de Pierre puis de Jacques (à partir de 1906). En 1909, Alfred ouvre une nouvelle branche à New-York, qu’il confie à Pierre, donnant alors une dimension internationale à la maison. Malgré la distance, les trois frères sont proches, ils décident ensemble des orientations à donner. Louis donne les orientations stylistiques depuis Paris. Jacques part à la recherche de perles et de pierres précieuses ouvrant ainsi le chemin vers l’Inde et le golfe Persique.
LA MAISON CARTIER, UNE HISTOIRE DE FAMILLE
Louis-François Cartier (1819-1904) débute sa carrière de joaillier chez Adolphe Picard dont il reprend l’atelier en 1847. Soucieux de l’avenir de son entreprise, Louis-François forme très tôt son fils Alfred (1841-1925) avec lequel il s’associe en 1872. Alfred a trois fils, Louis (1875- 1942), Pierre (1878-1964) et Jacques (1884-1941). Il s’associe en 1898 avec Louis alors âgé de 23 ans et sur ses conseils, la maison déménage l’année suivante au 13 rue de la Paix, alors haut lieu de la mode et de la joaillerie. Elle se dote alors d’un studio de dessinateurs et quelques années plus tard d’un atelier de fabrication (1929).
Au début du 20e siècle, la maison vend et conçoit des bijoux, mais revend également des objets d’arts : porcelaine de Sèvres, de Mennecy et objets divers (petits tableaux, cadres, bijoux indiens ou Renaissance et œuvres islamiques). Cette activité d’antiquaire persiste dans des volumes importants jusqu’en 1914. En 1902, l’année du couronnement d’Edouard VII, Cartier ouvre une succursale à Londres sous la direction de Pierre puis de Jacques (à partir de 1906). En 1909, Alfred ouvre une nouvelle branche à New-York, qu’il confie à Pierre, donnant alors une dimension internationale à la maison. Malgré la distance, les trois frères sont proches, ils décident ensemble des orientations à donner. Louis donne les orientations stylistiques depuis Paris. Jacques part à la recherche de perles et de pierres précieuses ouvrant ainsi le chemin vers l’Inde et le golfe Persique.
LA BIBLIOTHÈQUE D’ÉTUDE, UNE SOURCE D’INSPIRATION INÉPUISABLE
Le fonds d’atelier de l’un des dessinateurs de la maison, Charles Jacqueau, qui a travaillé de manière très étroite avec Louis Cartier, est conservé au musée des Beaux-Arts de la ville de Paris. L’association de cet ensemble avec le fonds de dessin des archives Cartier permet de comprendre le cheminement intellectuel du créateur, depuis l’idée originelle en passant par les études, pour aboutir au dessin inal qui sert pour la réalisation du bijou en atelier. Un minutieux travail d’identification a été mené sur les dessins en lien avec les arts de l’Islam afin d’essayer d’en identifier la source.
Celle-ci est à chercher en premier lieu au sein de la bibliothèque d’étude initiée par le grand père de Louis Cartier et enrichie par ce dernier. Elle comprend des livres d’ornement et d’histoire de l’art et de nombreuses publications de la fin du 19e et du début du 20e siècle consacrés aux arts et à l’architecture de l’Islam. Elle est toujours en partie conservée à proximité des dessinateurs pour lesquels elle constitue une source inépuisable d’inspiration. On y trouve de nombreux ouvrages annotés de la main de Louis, qui souligne parfois un motif à reprendre ou une forme intéressante.
En ce début de 20e siècle, plusieurs musées offrent également aux dessinateurs la possibilité de découvrir des œuvres islamiques : le musée de la Manufacture nationale de Sèvres, le musée d’Ethnographie du Trocadéro, le musée de Cluny qui expose des céramiques d’Iznik, le musée du Louvre et le Musée des Arts Décoratifs. Plusieurs dessins témoignent également de cette histoire et sont en lien avec des objets qui ont été identifiés dans ces collections.
LA BIBLIOTHÈQUE D’ÉTUDE, UNE SOURCE D’INSPIRATION INÉPUISABLE
Le fonds d’atelier de l’un des dessinateurs de la maison, Charles Jacqueau, qui a travaillé de manière très étroite avec Louis Cartier, est conservé au musée des Beaux-Arts de la ville de Paris. L’association de cet ensemble avec le fonds de dessin des archives Cartier permet de comprendre le cheminement intellectuel du créateur, depuis l’idée originelle en passant par les études, pour aboutir au dessin inal qui sert pour la réalisation du bijou en atelier. Un minutieux travail d’identification a été mené sur les dessins en lien avec les arts de l’Islam afin d’essayer d’en identifier la source.
Celle-ci est à chercher en premier lieu au sein de la bibliothèque d’étude initiée par le grand père de Louis Cartier et enrichie par ce dernier. Elle comprend des livres d’ornement et d’histoire de l’art et de nombreuses publications de la fin du 19e et du début du 20e siècle consacrés aux arts et à l’architecture de l’Islam. Elle est toujours en partie conservée à proximité des dessinateurs pour lesquels elle constitue une source inépuisable d’inspiration. On y trouve de nombreux ouvrages annotés de la main de Louis, qui souligne parfois un motif à reprendre ou une forme intéressante.
En ce début de 20e siècle, plusieurs musées offrent également aux dessinateurs la possibilité de découvrir des œuvres islamiques : le musée de la Manufacture nationale de Sèvres, le musée d’Ethnographie du Trocadéro, le musée de Cluny qui expose des céramiques d’Iznik, le musée du Louvre et le Musée des Arts Décoratifs. Plusieurs dessins témoignent également de cette histoire et sont en lien avec des objets qui ont été identifiés dans ces collections.
« LA MODE PERSANE »
Dans le dernier tiers du 19e siècle, se structure à Paris un véritable marché autour des arts de l’Islam. Certains artistes s’inspirent de ces pièces pour créer des œuvres qui reprennent de manière littérale leurs formes et leurs décors, en les transposant parfois dans d’autres matières.
L’arrivée sur le marché de l’art parisien des plus belles pages de l’art du livre persan et indien dans les années 1910, phénomène qui culmine avec l’organisation d‘une exposition de « miniatures persanes » en 1912 au Musée des Arts Décoratifs est une véritable révélation pour les artistes de l’époque.
Ce choc esthétique va être renforcé par la découverte des Ballets russes de Serge Diaghilev qui se produisent à Paris à partir de 1909. C’est un art total que découvrent alors les Parisiens où musique, danse, décors et costumes fusionnent dans une sorte d’excès baroque et coloré. Cette exubérance orientaliste animée par de forts contrastes de couleurs – rouge, bleu et vert – a un impact visuel énorme sur le public parisien.
La société se met à l’heure persane. Ce phénomène est visible dans la mode, illustrée par les créations de Paul Poiret, la décoration avec les céramiques d’André Metthey et l’édition avec les illustrations de Léon Carré et Edmond Dulac, notamment pour la nouvelle traduction des Mille et Une Nuits par l’orientaliste Joseph-Charles Mardrus en 1904. Certaines de ces créations, s’éloignent de leur source pour en capter l’essence et la transcender s’inscrivant ainsi dans la modernité.
« LA MODE PERSANE »
Dans le dernier tiers du 19e siècle, se structure à Paris un véritable marché autour des arts de l’Islam. Certains artistes s’inspirent de ces pièces pour créer des œuvres qui reprennent de manière littérale leurs formes et leurs décors, en les transposant parfois dans d’autres matières.
L’arrivée sur le marché de l’art parisien des plus belles pages de l’art du livre persan et indien dans les années 1910, phénomène qui culmine avec l’organisation d‘une exposition de « miniatures persanes » en 1912 au Musée des Arts Décoratifs est une véritable révélation pour les artistes de l’époque.
Ce choc esthétique va être renforcé par la découverte des Ballets russes de Serge Diaghilev qui se produisent à Paris à partir de 1909. C’est un art total que découvrent alors les Parisiens où musique, danse, décors et costumes fusionnent dans une sorte d’excès baroque et coloré. Cette exubérance orientaliste animée par de forts contrastes de couleurs – rouge, bleu et vert – a un impact visuel énorme sur le public parisien.
La société se met à l’heure persane. Ce phénomène est visible dans la mode, illustrée par les créations de Paul Poiret, la décoration avec les céramiques d’André Metthey et l’édition avec les illustrations de Léon Carré et Edmond Dulac, notamment pour la nouvelle traduction des Mille et Une Nuits par l’orientaliste Joseph-Charles Mardrus en 1904. Certaines de ces créations, s’éloignent de leur source pour en capter l’essence et la transcender s’inscrivant ainsi dans la modernité.
LA COLLECTION D’ART ISLAMIQUE DE LOUIS CARTIER
Il est difficile de dater le début de la collection personnelle de Louis Cartier, d’autant qu’il achète régulièrement pour la maison Cartier des pièces « orientales ». L’exposition d’art islamique de 1910 à Munich et l’arrivée sur le marché de l’art parisien des plus belles pages de l’art du livre persan et indien dans les années 1906-1910, semblent être à l’origine d’un intérêt qui ne se démentira pas jusqu’à sa mort.
Louis Cartier apparaît comme prêteur dès l’exposition de 1912 consacrée aux « miniatures persanes », organisée au Musée des Arts Décoratifs, de même qu’aux suivantes (Londres en 1931, New York en 1933 et Paris en 1938), avec des pièces d’une très grande qualité au pédigrée exceptionnel (il possède plusieurs œuvres provenant de collections royales persanes et indiennes). Son goût le porte vers les manuscrits, peintures et objets incrustés d’Iran et d’Inde, des 16e et 17e siècles.
Collectionneur discret, Louis n’a jamais publié ses collections et les pièces qu’il réunit tout au long de sa vie sont dispersées après sa mort, essentiellement aux États-Unis. Cette collection est aujourd’hui reconstituée grâce aux archives de la maison Cartier (livres de stock, factures, négatifs sur plaque de verre) et aux publications et catalogues des expositions auxquelles il participe.
La vision de Louis Cartier se lit en filigrane dans les archives. La présence des photographies des pièces de sa collection et la découverte d’empreintes réalisées directement sur les œuvres témoignent de l’usage qui était fait de sa collection, véritable source d’inspiration pour les dessinateurs de la maison.
Plusieurs chefs-d’œuvre de la collection de Louis Cartier sont regroupés ici pour la première fois depuis sa mort, aux côtés de dessins d’études, d’esquisses et d’objets qu’ils ont inspirés.
LA COLLECTION D’ART ISLAMIQUE DE LOUIS CARTIER
Il est difficile de dater le début de la collection personnelle de Louis Cartier, d’autant qu’il achète régulièrement pour la maison Cartier des pièces « orientales ». L’exposition d’art islamique de 1910 à Munich et l’arrivée sur le marché de l’art parisien des plus belles pages de l’art du livre persan et indien dans les années 1906-1910, semblent être à l’origine d’un intérêt qui ne se démentira pas jusqu’à sa mort.
Louis Cartier apparaît comme prêteur dès l’exposition de 1912 consacrée aux « miniatures persanes », organisée au Musée des Arts Décoratifs, de même qu’aux suivantes (Londres en 1931, New York en 1933 et Paris en 1938), avec des pièces d’une très grande qualité au pédigrée exceptionnel (il possède plusieurs œuvres provenant de collections royales persanes et indiennes). Son goût le porte vers les manuscrits, peintures et objets incrustés d’Iran et d’Inde, des 16e et 17e siècles.
Collectionneur discret, Louis n’a jamais publié ses collections et les pièces qu’il réunit tout au long de sa vie sont dispersées après sa mort, essentiellement aux États-Unis. Cette collection est aujourd’hui reconstituée grâce aux archives de la maison Cartier (livres de stock, factures, négatifs sur plaque de verre) et aux publications et catalogues des expositions auxquelles il participe.
La vision de Louis Cartier se lit en filigrane dans les archives. La présence des photographies des pièces de sa collection et la découverte d’empreintes réalisées directement sur les œuvres témoignent de l’usage qui était fait de sa collection, véritable source d’inspiration pour les dessinateurs de la maison.
Plusieurs chefs-d’œuvre de la collection de Louis Cartier sont regroupés ici pour la première fois depuis sa mort, aux côtés de dessins d’études, d’esquisses et d’objets qu’ils ont inspirés.
JACQUES CARTIER EN INDE ET À BAHREIN
Le Durbar, couronnement du roi George V et de la reine Mary, empereur et impératrice des Indes, a lieu à Delhi en décembre 1911. Jacques Cartier quitte Marseille en octobre 1911. Il va profiter de l’évènement pour rencontrer les maharadjahs, clients potentiels de la maison ainsi que les marchands de pierres précieuses et de perles. Il souhaite organiser l’approvisionnement direct en pierres précieuses en Inde et en perles depuis le Golfe Persique. À la fin des années 1920, la vente des perles fines représente soixante pour cent du chiffre d’affaires de la maison Cartier.
Au gré de son voyage, Jacques recherche des objets anciens mais aussi des bijoux indiens anciens ou récents. De retour en Europe en avril 1912, il organise, dès le 28 mai dans la boutique Cartier de Londres, une exposition de « bijoux et d’objets d’art orientaux récemment collectés en Inde ». Cette première présentation sera suivie de trois autres : à Paris en juin 1913, à Boston et enfin à New York en novembre de la même année. Si les expositions de Londres et de Paris semblent proches avec la présentation de bijoux indiens récents, il en est tout autrement à Boston et à New York où sont plutôt proposés des bijoux inspirés des modèles indiens et réalisés dans les ateliers Cartier dans un style qui annonce les réalisations de l’Art Déco.
JACQUES CARTIER EN INDE ET À BAHREIN
Le Durbar, couronnement du roi George V et de la reine Mary, empereur et impératrice des Indes, a lieu à Delhi en décembre 1911. Jacques Cartier quitte Marseille en octobre 1911. Il va profiter de l’évènement pour rencontrer les maharadjahs, clients potentiels de la maison ainsi que les marchands de pierres précieuses et de perles. Il souhaite organiser l’approvisionnement direct en pierres précieuses en Inde et en perles depuis le Golfe Persique. À la fin des années 1920, la vente des perles fines représente soixante pour cent du chiffre d’affaires de la maison Cartier.
Au gré de son voyage, Jacques recherche des objets anciens mais aussi des bijoux indiens anciens ou récents. De retour en Europe en avril 1912, il organise, dès le 28 mai dans la boutique Cartier de Londres, une exposition de « bijoux et d’objets d’art orientaux récemment collectés en Inde ». Cette première présentation sera suivie de trois autres : à Paris en juin 1913, à Boston et enfin à New York en novembre de la même année. Si les expositions de Londres et de Paris semblent proches avec la présentation de bijoux indiens récents, il en est tout autrement à Boston et à New York où sont plutôt proposés des bijoux inspirés des modèles indiens et réalisés dans les ateliers Cartier dans un style qui annonce les réalisations de l’Art Déco.
LES ARTS DE L’ISLAM
Le terme « arts de l’Islam » recouvre les productions artistiques produites du milieu du 7e siècle jusqu’au 19e siècle dans un territoire où la religion musulmane s’est imposée progressivement comme la religion dominante ou comme celle des élites au pouvoir. Cet espace placé sous la domination de pouvoirs musulmans délimite une aire de civilisation. Les limites de ce monde ont fluctué au cours des siècles, englobant à certaines périodes une grande partie de l’Espagne, la Sicile, l’Inde, l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud-Est. Le monde islamique s’est étendu sur plusieurs continents, regroupant une mosaïque de peuples, de langues et de communautés religieuses.
Les œuvres des collections du musée du Louvre et du Musée des Arts Décoratifs sont en majorité des objets mobiliers auxquels s’ajoutent des éléments de décor architectural. Ce sont des objets de luxe ou du quotidien produits pour des élites urbaines ou encore des pièces provenant de contextes funéraires ou religieux. Certaines œuvres sont arrivées en France il y a plusieurs siècles, conservées dans des trésors d’églises et dans les collections royales. Mais pour l’essentiel, elles ont été acquises à partir de la fin du 19e siècle sur le marché de l’art ou auprès de collectionneurs. Certains ensembles proviennent également de fouilles archéologiques.
LES ARTS DE L’ISLAM
Le terme « arts de l’Islam » recouvre les productions artistiques produites du milieu du 7e siècle jusqu’au 19e siècle dans un territoire où la religion musulmane s’est imposée progressivement comme la religion dominante ou comme celle des élites au pouvoir. Cet espace placé sous la domination de pouvoirs musulmans délimite une aire de civilisation. Les limites de ce monde ont fluctué au cours des siècles, englobant à certaines périodes une grande partie de l’Espagne, la Sicile, l’Inde, l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud-Est. Le monde islamique s’est étendu sur plusieurs continents, regroupant une mosaïque de peuples, de langues et de communautés religieuses.
Les œuvres des collections du musée du Louvre et du Musée des Arts Décoratifs sont en majorité des objets mobiliers auxquels s’ajoutent des éléments de décor architectural. Ce sont des objets de luxe ou du quotidien produits pour des élites urbaines ou encore des pièces provenant de contextes funéraires ou religieux. Certaines œuvres sont arrivées en France il y a plusieurs siècles, conservées dans des trésors d’églises et dans les collections royales. Mais pour l’essentiel, elles ont été acquises à partir de la fin du 19e siècle sur le marché de l’art ou auprès de collectionneurs. Certains ensembles proviennent également de fouilles archéologiques.
LES COULEURS DE LOUIS CARTIER
Dès les années 1910, les matières et les couleurs du monde iranien inspirent la création Cartier par le choix d’harmonies inusitées, ainsi le rapprochement du bleu des saphirs et du vert des émeraudes ou du jade appelé "décor de paon".
Le bleu des turquoises iraniennes est associé au bleu profond et pailleté du lapis-lazuli d’Afghanistan, reproduisant ainsi les couleurs des revêtements glaçurés de briques et de céramique d’Asie centrale.
LES COULEURS DE LOUIS CARTIER
Dès les années 1910, les matières et les couleurs du monde iranien inspirent la création Cartier par le choix d’harmonies inusitées, ainsi le rapprochement du bleu des saphirs et du vert des émeraudes ou du jade appelé "décor de paon".
Le bleu des turquoises iraniennes est associé au bleu profond et pailleté du lapis-lazuli d’Afghanistan, reproduisant ainsi les couleurs des revêtements glaçurés de briques et de céramique d’Asie centrale.
CARTIER ET LES ARTS DE L’ISLAM AUJOURD’HUI
Au tournant du 20e siècle, l’étude et l’adoption d’un répertoire inspiré des arts et de l’architecture de l’Islam fait entrer la maison dans la modernité.
Pendant plus de trente ans, sous la direction artistique de Louis Cartier, la maison va choisir, isoler, adapter certaines formes et motifs issus des arts de l’Islam pour les incorporer à son répertoire où ils fusionnent avec une multitude d’autres sources d’inspiration, l’Égypte, la Perse antique, la Chine,
le Japon… La force de la maison - direction, dessinateurs et ateliers - est notamment d’avoir su incorporer et harmoniser tous ces éléments formels, techniques et matériels pour constituer un style unique et original.
La réussite de cette synthèse est certainement à porter au bénéfice de ses acteurs qui ont su reconnaître et apprécier à leur juste valeur les enseignements que pouvaient leur apporter les autres formes d’expression artistique. Ils ont su également préserver l’histoire de la création de la maison par la conservation et l’étude inédite de leurs archives, formidable matière pour comprendre le processus d’élaboration du style de la maison.
Aujourd’hui encore, les références aux arts de l’Islam constituent une part non négligeable de la création de la maison où se retrouvent les éléments fondamentaux qui ont constitué les bases de cette influence : la géométrie, l’intégration d’apprêts, les harmonies chromatiques et l’utilisation des pierres précieuses sculptées des bijoux Tutti Frutti qui constituent la signature de la maison.
CARTIER ET LES ARTS DE L’ISLAM AUJOURD’HUI
Au tournant du 20e siècle, l’étude et l’adoption d’un répertoire inspiré des arts et de l’architecture de l’Islam fait entrer la maison dans la modernité.
Pendant plus de trente ans, sous la direction artistique de Louis Cartier, la maison va choisir, isoler, adapter certaines formes et motifs issus des arts de l’Islam pour les incorporer à son répertoire où ils fusionnent avec une multitude d’autres sources d’inspiration, l’Égypte, la Perse antique, la Chine,
le Japon… La force de la maison - direction, dessinateurs et ateliers - est notamment d’avoir su incorporer et harmoniser tous ces éléments formels, techniques et matériels pour constituer un style unique et original.
La réussite de cette synthèse est certainement à porter au bénéfice de ses acteurs qui ont su reconnaître et apprécier à leur juste valeur les enseignements que pouvaient leur apporter les autres formes d’expression artistique. Ils ont su également préserver l’histoire de la création de la maison par la conservation et l’étude inédite de leurs archives, formidable matière pour comprendre le processus d’élaboration du style de la maison.
Aujourd’hui encore, les références aux arts de l’Islam constituent une part non négligeable de la création de la maison où se retrouvent les éléments fondamentaux qui ont constitué les bases de cette influence : la géométrie, l’intégration d’apprêts, les harmonies chromatiques et l’utilisation des pierres précieuses sculptées des bijoux Tutti Frutti qui constituent la signature de la maison.
L’INDE ET LES ANNÉES JEANNE TOUSSAINT
Lorsque Louis Cartier se retire en 1933, il confie la direction artistique de la branche parisienne à Jeanne Toussaint qui travaillait depuis longtemps à ses côtés. Jusque dans les années 1970, elle va suivre l’impulsion donnée par Louis Cartier tout en apportant son style et des innovations. Collectionneuse de bijoux indiens comme certaines de ses clientes, la décoratrice Lady Mendl, Daisy Fellowes ou la comédienne Maria Félix, elle pousse les ateliers à utiliser des bijoux indiens complets qu’ils démontent et remontent en en juxtaposant différemment les éléments.
Aux harmonies colorées inaugurées dans les années 1910, tel l’association de la turquoise et du lapis-lazuli, elle ajoute, dans les années 1940 le mauve de l’améthyste. Elle aime les bijoux en volume et fait monter les pierres précieuses taillées en boule pour constituer de larges colliers à plusieurs rangs. Dans les années 1970, le mouvement hippie met à la mode les longs sautoirs et les colliers berbères.
L’INDE ET LES ANNÉES JEANNE TOUSSAINT
Lorsque Louis Cartier se retire en 1933, il confie la direction artistique de la branche parisienne à Jeanne Toussaint qui travaillait depuis longtemps à ses côtés. Jusque dans les années 1970, elle va suivre l’impulsion donnée par Louis Cartier tout en apportant son style et des innovations. Collectionneuse de bijoux indiens comme certaines de ses clientes, la décoratrice Lady Mendl, Daisy Fellowes ou la comédienne Maria Félix, elle pousse les ateliers à utiliser des bijoux indiens complets qu’ils démontent et remontent en en juxtaposant différemment les éléments.
Aux harmonies colorées inaugurées dans les années 1910, tel l’association de la turquoise et du lapis-lazuli, elle ajoute, dans les années 1940 le mauve de l’améthyste. Elle aime les bijoux en volume et fait monter les pierres précieuses taillées en boule pour constituer de larges colliers à plusieurs rangs. Dans les années 1970, le mouvement hippie met à la mode les longs sautoirs et les colliers berbères.
LES MOTIFS TAPISSANTS
L’utilisation de motifs répétés créant une impression d’infini est fréquente dans l’art islamique, en particulier dans les décors architecturaux, les revêtements de sol et les textiles. Ces motifs ont particulièrement intéressé les théoriciens du design au 19e siècle, qui rassemblent et publient des répertoires d’ornements pour stimuler la création dans les arts décoratifs européens. Certains révèlent le caractère savant de ces compositions reposant sur des rapports géométriques et mathématiques complexes. Owen Jones a exploré les motifs infinis copiés sur les murs carrelés et stuqués du palais de l’Alhambra à Grenade, alors que Jules Bourgoin se penche sur l’architecture mamelouke au Caire et à Damas. Dissociés de leurs contextes, de leurs matériaux et de leurs couleurs d’origine, les motifs apparaissent dans les planches de ces recueils dans leur forme la plus pure.
LES MOTIFS TAPISSANTS
L’utilisation de motifs répétés créant une impression d’infini est fréquente dans l’art islamique, en particulier dans les décors architecturaux, les revêtements de sol et les textiles. Ces motifs ont particulièrement intéressé les théoriciens du design au 19e siècle, qui rassemblent et publient des répertoires d’ornements pour stimuler la création dans les arts décoratifs européens. Certains révèlent le caractère savant de ces compositions reposant sur des rapports géométriques et mathématiques complexes. Owen Jones a exploré les motifs infinis copiés sur les murs carrelés et stuqués du palais de l’Alhambra à Grenade, alors que Jules Bourgoin se penche sur l’architecture mamelouke au Caire et à Damas. Dissociés de leurs contextes, de leurs matériaux et de leurs couleurs d’origine, les motifs apparaissent dans les planches de ces recueils dans leur forme la plus pure.
LES BIJOUX « ORIENTAUX » : NOUVELLES FORMES ET INNOVATIONS TECHNIQUES
Dès la fin du 19e siècle et tout au long du 20e siècle, la maison Cartier achète des bijoux « orientaux », principalement indiens. Les livres de stocks mentionnent également des pièces originaires d’Iran ou du Maroc. Ces bijoux sont destinés à intégrer de nouvelles créations, mais ils sont aussi revendus en l’état ou avec quelques légères modifications. Leurs formes inspirent les créateurs de la maison, qui intègrent de nouvelles typologies de bijoux à leur répertoire : bazubands (bracelet allongé fixé sur le haut du bras), aigrettes, pompons, colliers rayonnants…
La flexibilité des bijoux indiens, les montages sur fils inspirent des innovations techniques. Les créateurs transposent la flexibilité indienne dans des montures en platine où les différents éléments sont assemblés afin de laisser toute sa souplesse au bijou.
Les techniques de taille indiennes : demi-boules, boules côtelées, pierres brutes polies, pierres taillées en forme de feuilles ou de fleurs sont largement mises à profit par la maison Cartier.
LES BIJOUX « ORIENTAUX » : NOUVELLES FORMES ET INNOVATIONS TECHNIQUES
Dès la fin du 19e siècle et tout au long du 20e siècle, la maison Cartier achète des bijoux « orientaux », principalement indiens. Les livres de stocks mentionnent également des pièces originaires d’Iran ou du Maroc. Ces bijoux sont destinés à intégrer de nouvelles créations, mais ils sont aussi revendus en l’état ou avec quelques légères modifications. Leurs formes inspirent les créateurs de la maison, qui intègrent de nouvelles typologies de bijoux à leur répertoire : bazubands (bracelet allongé fixé sur le haut du bras), aigrettes, pompons, colliers rayonnants…
La flexibilité des bijoux indiens, les montages sur fils inspirent des innovations techniques. Les créateurs transposent la flexibilité indienne dans des montures en platine où les différents éléments sont assemblés afin de laisser toute sa souplesse au bijou.
Les techniques de taille indiennes : demi-boules, boules côtelées, pierres brutes polies, pierres taillées en forme de feuilles ou de fleurs sont largement mises à profit par la maison Cartier.
LES DÉBUTS DE LA CRÉATION
L’entrée de Louis Cartier dans l’affaire familiale (1898) marque un tournant. Il constitue un atelier de dessinateurs qui va, sous sa direction, donner naissance au style de la maison.
Au début du 20e siècle, Cartier connaît le succès grâce au style guirlande : bijoux en platine et diamants inspirés des styles Louis XV et Louis XVI avec des enroulements végétaux proches des motifs de ferronnerie du 18e siècle.
En parallèle, des formes géométriques apparaissent dans le répertoire de la maison, inspirées des livres d’ornements du 19e siècle et de leurs planches « arabes ». Ces motifs géométriques se mêlent au style guirlande pour donner naissance à un style qualifié de « transition » produit jusque vers 1912.
LES DÉBUTS DE LA CRÉATION
L’entrée de Louis Cartier dans l’affaire familiale (1898) marque un tournant. Il constitue un atelier de dessinateurs qui va, sous sa direction, donner naissance au style de la maison.
Au début du 20e siècle, Cartier connaît le succès grâce au style guirlande : bijoux en platine et diamants inspirés des styles Louis XV et Louis XVI avec des enroulements végétaux proches des motifs de ferronnerie du 18e siècle.
En parallèle, des formes géométriques apparaissent dans le répertoire de la maison, inspirées des livres d’ornements du 19e siècle et de leurs planches « arabes ». Ces motifs géométriques se mêlent au style guirlande pour donner naissance à un style qualifié de « transition » produit jusque vers 1912.
LES APPRÊTS
Dans les années 1920 et 1930, la maison Cartier utilise largement des apprêts « orientaux », fragments de bijoux et d’objets anciens ou contemporains que les ateliers incorporent dans de nouvelles créations. C’est ainsi que des plaques émaillées indiennes ou iraniennes sont serties sur des couvercles de nécessaires ou d’étuis à cigarettes, mais aussi des fragments de peintures et de céramique. Des bijoux indiens sont complétés, d’autres sont démontés et reconstruits dans des parures exceptionnelles telles celles de la créatrice de mode Elsa Schiaparelli ou de la cantatrice Ganna Walska. Jusque dans les années 1980, des textiles indiens ou iraniens sont achetés pour constituer des pochettes et des sacs du soir ornés de fermoirs en pierres précieuses et leurs motifs inspirent quelquefois les décors de nécessaires.
LES APPRÊTS
Dans les années 1920 et 1930, la maison Cartier utilise largement des apprêts « orientaux », fragments de bijoux et d’objets anciens ou contemporains que les ateliers incorporent dans de nouvelles créations. C’est ainsi que des plaques émaillées indiennes ou iraniennes sont serties sur des couvercles de nécessaires ou d’étuis à cigarettes, mais aussi des fragments de peintures et de céramique. Des bijoux indiens sont complétés, d’autres sont démontés et reconstruits dans des parures exceptionnelles telles celles de la créatrice de mode Elsa Schiaparelli ou de la cantatrice Ganna Walska. Jusque dans les années 1980, des textiles indiens ou iraniens sont achetés pour constituer des pochettes et des sacs du soir ornés de fermoirs en pierres précieuses et leurs motifs inspirent quelquefois les décors de nécessaires.
Broche
Cartier Paris, 1913
Platine, diamants
Ancienne collection M. Cornelius Vanderbilt III
Collection Cartier
Inv. CL 277 A13
Photo : Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
Sur cette pièce, l’usage de monture à jour permet de créer une double lecture des motifs, à la fois en positif et en négatif. Très usitée dans les années 1910, la monture à jour présente un travail de reperçage de la partie métallique du bijou dans laquelle sont sertis les pierres précieuses. La monture de platine qui enserre les pierres pouvait être polie pour renvoyer la lumière ou perlé pour donner du relief. Ces montures permettaient d’alléger les formes géométriques et compactes des bijoux du début du 20e siècle. Cette broche dont la forme générale s’inspire des bazubands indo-persans (bracelets de bras) présente en positif un octogone central cerné de deux cartouches s’achevant par des fleurons et en négatif, les vides qui délimitent les différents motifs forment des signes abstraits qui évoquent les motifs que l’on retrouve sur les tapis turkmènes par exemple.
Broche
Cartier Paris, 1913
Platine, diamants
Ancienne collection M. Cornelius Vanderbilt III
Collection Cartier
Inv. CL 277 A13
Photo : Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier
Sur cette pièce, l’usage de monture à jour permet de créer une double lecture des motifs, à la fois en positif et en négatif. Très usitée dans les années 1910, la monture à jour présente un travail de reperçage de la partie métallique du bijou dans laquelle sont sertis les pierres précieuses. La monture de platine qui enserre les pierres pouvait être polie pour renvoyer la lumière ou perlé pour donner du relief. Ces montures permettaient d’alléger les formes géométriques et compactes des bijoux du début du 20e siècle. Cette broche dont la forme générale s’inspire des bazubands indo-persans (bracelets de bras) présente en positif un octogone central cerné de deux cartouches s’achevant par des fleurons et en négatif, les vides qui délimitent les différents motifs forment des signes abstraits qui évoquent les motifs que l’on retrouve sur les tapis turkmènes par exemple.
Ce collier est le seul bijou de l’exposition parisienne de 1913 qui a pu être localisé jusqu’à présent.
Le collier indien du Musée des Arts Décoratifs a été restauré gracieusement par les ateliers de la maison Cartier à l'occasion de cette exposition. Les interventions ont consisté en un renfilage des rangs de perles et à la réalisation de l'attache "en queue de cochon" d'une pendeloque.
AIGRETTES
En Inde et en Iran, les turbans des souverains et des dignitaires sont surmontés d’un bijou orné de plumes, souvent complété de riches aigrettes orfévrées. En Europe, surtout au 18e siècle, les femmes portent de nombreuses branches aux fleurs mobiles en argent et pierres fines ou précieuses dans leur chevelure.
MERLONS
La pyramide à degrés que l’on rencontre dans de nombreux bijoux modernes ou art déco dérive peut-être des merlons angulaires que l’on rencontre couramment au-dessus des lignes de toit des mosquées médiévales dans le monde islamique. Leur forme trouve son origine dans l’Antiquité, on la connait à Palmyre en Syrie et à Persépolis en Iran. Les archives Cartier conservent plusieurs photographies de monuments islamiques (espagnols et égyptiens) sur lesquels on peut voir ces merlons.
PERLES PRÉCIEUSES EN VOLUME
Jeanne Toussaint, directrice artistique de la maison Cartier Paris en 1933, impose les bijoux en volume.
Sous sa direction, l’influence de l’Inde est perceptible, notamment dans l’usage des pierres précieuses taillées en boules et associées en grappes ou en de multiples rangs.
TAPISSANTS GÉOMÉTRIQUES
Les motifs tapissants retrouvés dans les livres d’ornements du 19e siècle ont suscité l’intérêt des dessinateurs de la Maison, comme en témoignent les nombreux dessins conservés dans les archives de Cartier et dans la collection Charles Jacqueau du Petit Palais. Particulièrement adaptés aux surfaces planes, ces motifs ont été utilisés sur des nécessaires, des étuis à cigarettes et des tubes de rouge à lèvres. Leur traitement souvent bicolore (noir et or ou bleu et or), travaillé en lignes épurées et en aplat en font des pièces d’une étonnante modernité à la source devenue parfois difficilement identifiable.
ÉMERAUDES DE COLOMBIE GRAVÉES EN INDE
Importée de Colombie depuis le 16e siècle via l’Europe, les émeraudes étaient très prisées par les souverains moghols. Les trésors des maharadjahs indiens comprenaient encore au début du 20e siècle de très nombreuses émeraudes mogholes gravées d’inscriptions ou ornées de motifs floraux. Ces pierres furent remployées dans des créations modernes, parfois à la demande de leurs propriétaires, soucieux d’allier tradition et modernité.
CYPRÈS
Symbole d’immortalité dans l’Iran ancien, le cyprès est associé au paradis en Iran médiéval. Au 16e siècle, il apparaît couramment dans les représentations de jardin dans les mondes iranien et turc. Arbre aux multiples symboliques, sa forme élancée et gracieuse en fait un symbole de beauté et de liberté.
Chez Cartier, le cyprès, tout comme la mandorle dont il se rapproche formellement, s’adapte parfaitement aux diamants en forme poires qui évoquent son feuillage. Il est aussi traité avec des émeraudes gravées dotées d’un tronc en diamant ou rubis. Les dessinateurs jouent de sa silhouette élancée en l’amplifiant démesurément et l’inversant parfois donnant l’impression que sa forme coule.
LES APPRÊTS
Ils regroupent des matières déjà travaillées – taillées ou gravées par exemple – réemployées dans de nouvelles créations. On y trouve notamment des bijoux “orientaux” mais aussi des objets complets ou non : peintures, céramique, jades… Les peintures découpées afin d’intégrer des créations étaient d’une qualité moyenne et certainement achetées par lots comme en témoigne une photographie d’archives. Il est possible qu’elles aient été fragmentaires, puisque seuls de très petits éléments sont intégrés dans des nécessaires. Certains apprêts importés d’Inde sont envoyés directement à Londres, accompagnés de lots de pierres précieuses taillées.
LES MOTIFS ISSUS DES TEXTILES
Les textiles du monde indo-persan ont été achetés en grand nombre par la maison Cartier. Ils ont inspiré le décor de nombreux nécessaires et étuis, dont la surface se prêtait bien à l’aspect tapissant et répétitif des motifs textiles. Parmi eux, les ikat ont inspirés un nécessaire. Cette technique de teinture consiste à teindre les motifs sur le fil avant le tissage. C’est la juxtaposition des fils correctement teints qui crée le motif, reconnaissable à son aspect flou et vibrant.
LE MOTIF « S »
Dans l’art islamique, on retrouve ce motif en forme de « S » dans différents contextes. Il prend la forme de nuages sinisants en Iran, sur des céramiques par exemple. On le retrouve également sur des bordures de tapis, probablement dérivé de la représentation abstraite d’une corde torsadée. La présence dans la collection personnelle de Louis Cartier d’un crochet de ceinture persan en forme de « S » similaire à celui présenté ici, suggère que cette pièce pourrait avoir été la principale source d’inspiration du « S » dans les bijoux de Cartier.
PERLES PRÉCIEUSES EN VOLUME
Jeanne Toussaint, directrice artistique de la maison Cartier Paris en 1933, impose les bijoux en volume.
Sous sa direction, l’influence de l’Inde est perceptible, notamment dans l’usage des pierres précieuses
taillées en boules et associées en grappes ou en de multiples rangs.
LE "COLLIER DE NUAGE" OU FLEURON SINISANT
Le motif du "collier de nuage" (yün chien), symbole céleste chinois, a été naturalisé en Iran aux 14e et 15e siècles. Ornement d’apparat employé sur des vêtements, on le retrouve sur des supports variés (livres, tapis, céramique…). Cartier en adapte la forme aux bijoux dès 1912, où elle apparaît sur un diadème, et plus tard en 1929 comme pendentif d’un sautoir.
FEUILLES « SAZ »
Au milieu du 16e siècle, un nouveau style de dessin aux formes foisonnantes et fantastiques est popularisé dans les sphères iranienne et turque. Ce style se caractérise par une feuille dentelée, courbée et enroulée, dite « saz », qui apparaît dans l’art du livre, les textiles, tapis et céramiques.
LE FLEURON
Le motif du fleuron trouve peut-être son origine dans un motif de fleur stylisé, utilisé dans la calligraphie arabe au 11e siècle. Il est employé dans des combinaisons complexes avec d’autres motifs (médaillon central par exemple) ou bien en frises répétitives et parfois inversées formant un motif en miroir que l’on retrouve à la fois dans les textiles et les arts du livre.
TIGRURES ET OCELLES
D’origine chinoise, ce motif composé de trois ocelles qui peuvent être associées à une double tigrure dériverait du pelage des fauves, imitant les tâches de léopards et les rayures de tigres. Combinés ils ont une valeur talismanique, en Iran et dans l’empire ottoman.
DES BROCHES À L’ATTACHE INSPIRÉE DU FLEURON
Chez Cartier, de nombreuses broches présentent un système d’attache en forme d’accolade aux extrémités ornées de feuilles ou de motifs géométriques (cercles, rectangles…). Cette forme très particulière, que l’on voit apparaître dès les années 1910 dérive peut-être d’un motif islamique.
En observant les motifs de fleurons sur différents bijoux, on peut noter une stylisation des extrémités du motif, qui forment sur certaines pièces deux crochets. Parfois simplement surlignés par une ligne d’onyx, ils prennent plus d’ampleur sur certains dessins et bijoux. Les crochets deviennent plus importants que le fleuron lui-même, s’en détachant parfois complètement. Les études de Charles Jacqueau permettent de comprendre le lien originel qui existerait entre le fleuron islamique et la forme de ce système d’attache.
JEUX DE BRIQUES
Les bijoux ornés d’alternances de pierres colorées et non colorées formant des motifs géométriques trouvent peut-être leur source d’inspiration dans les décors architecturaux de briques et de carreaux de revêtement du monde iranien médiéval. La bibliothèque d’étude de Louis Cartier conserve un ouvrage produit par la Commission archéologique impériale tsariste (St. Petersbourg, 1905), Les Mosquées de Samarcande, dont les impressionnantes planches en couleur ont peut-être inspiré les dessinateurs de la maison.
"ARABESQUES"
Associé par essence aux cultures islamiques, ce motif trouve en réalité son origine dans les rinceaux d’acanthes antiques. Il se compose de rinceaux entrelacés qui s’achèvent par des palmettes ou demi-palmettes, parfois animées et peuplées d’animaux. Utilisé en frise ou en motif tapissant sur des ivoires, des bois, des reliures… il apparaît dans les années 1920 chez Cartier pour orner les surfaces planes des nécessaires.
TUTTI FRUTTI
Les pierres précieuses taillées et gravées en forme de feuilles ou de fleurs étaient déjà utilisées en Inde moghole, généralement incrustées comme dans un bouton en jade moghol présenté ici. Cette tradition de taille se perpétue jusqu’au 20e siècle. La maison Cartier qui importe ces pierres déjà taillées, eut l’idée de les utiliser à plat, puis en grappe, à la manière de certains bijoux traditionnels indiens, donnant ainsi naissance aux célèbres bijoux dits "Tutti Frutti".
MANDORLE
En joaillerie, la mandorle, ou forme en amande, est généralement associée à la forme poire des pierres précieuses facettées ou taillées en cabochon. Le diadème présenté ici, fabriqué à partir d’acier noirci, a peut-être été inspiré par une série de récipients en bronze du monde iranien des 8e-9e siècles sur lesquels on retrouve un décor similaire en ressaut. Les motifs d’amande à double pointe sont quant à eux inspirés plutôt des textiles sur lesquels ils forment des compositions tapissantes.
LE FLEURON
Le motif du fleuron trouve peut-être son origine dans un motif de fleur stylisé, utilisé dans la calligraphie arabe au 11e siècle. Il est employé dans des combinaisons complexes avec d’autres motifs (médaillon central par exemple) ou bien en frises répétitives et parfois inversées formant un motif en miroir que l’on retrouve à la fois dans les textiles et les arts du livre.
MANDORLE
En joaillerie, la mandorle, ou forme en amande, est généralement associée à la forme poire des pierres précieuses facettées ou taillées en cabochon. Le diadème présenté ici, fabriqué à partir d’acier noirci, a peut-être été inspiré par une série de récipients en bronze du monde iranien des 8e-9e siècles sur lesquels on retrouve un décor similaire en ressaut. Les motifs d’amande à double pointe sont quant à eux inspirés plutôt des textiles sur lesquels ils forment des compositions tapissantes.
Dès son retour en Europe, Jacques présente le 28 mai 1912 à la boutique Cartier de Londres un choix de "bijoux et d’objets d’art orientaux récemment collectés en Inde". Ces bijoux orientaux ont fait l’objet d’interventions diverses selon les expositions organisées par la maison en 1912 et 1913 : "Collectés" à Londres, ils sont "adaptés" à Paris et "créés" à Boston et à New York. S’il est pratiquement sûr que les expositions de Londres et de Paris étaient très semblables et présentaient des bijoux principalement indiens sans modifications formelles, il semble que les manifestations américaines soient tournées vers la création de bijoux modernes de style oriental qui représenteront une des grandes tendances de la joaillerie Art Déco de l’entre-deux-guerres.
LES EXPOSITIONS DE BIJOUX « ORIENTAUX » DE 1912 ET 1913
Dès son retour en Europe, Jacques présente le 28 mai 1912 à la boutique Cartier de Londres un choix de « bijoux et d’objets d’art orientaux récemment collectés en Inde ». Ces bijoux orientaux ont fait l’objet d’interventions diverses selon les expositions organisées par la maison en 1912 et 1913 : « Collectés » à Londres, ils sont « adaptés » à Paris et « créés » à Boston et à New York. S’il est pratiquement sûr que les expositions de Londres et de Paris étaient très semblables et présentaient des bijoux principalement indiens sans modifications formelles, il semble que les manifestations américaines soient tournées vers la création de bijoux modernes de style oriental qui représenteront une des grandes tendances de la joaillerie Art Déco de l’entre-deux-guerres .
LES ALBUMS PHOTOGRAPHIQUES D’OBJETS ORIENTAUX
Ces deux albums, conservés dans les archives Cartier, l’un à Paris et l’autre à Londres, contiennent les tirages photographiques des bijoux orientaux, recomposés ou pas par la maison Cartier et réalisés ou vendus dès 1913 pour Paris et à partir de 1927 pour Londres. Ils ont permis de retrouver certaines parures ou bijoux reproduits dans des revues de mode de l’époque. L’album de Londres s’achève en 1940, celui de Paris en 1950. Ces deux dates nous indiquent la fin de cette pratique créative maintenue avec succès par la maison Cartier pendant près de quarante ans.
LES TEXTILES ANCIENS ET CONTEMPORAINS
Parmi les apprêts, on trouve également de nombreux textiles : vestes, robes et fragments de tissus venant d’Inde et d’Iran. Ces textiles constituent une source d’inspiration importante pour les dessinateurs et sont à l’origine de nombreux motifs repris dans les décors de nécessaires et les bijoux. Ces textiles sont également intégrés à des créations. Dans les années 1920 et jusque dans les années 1990, ils sont utilisés pour réaliser des sacs du soir ornés de précieux fermoirs, peut-être à l’instigation de Jeanne Toussaint alors directrice de ce département « S », accessoires et sacs.
LES POMPONS
Les pompons sont connus et utilisés en Europe et en France, notamment dans la passementerie, depuis le 17e siècle. Avec l’engouement pour les perles naturelles au début du 20e siècle, ils deviennent l’un des motifs caractéristiques de la joaillerie Art Déco: le sautoir avec pendentif pompon. On trouve le pompon en Orient comme en Occident, sans qu’il soit possible d’en déterminer l’origine.
LES BAZUBANDS
Les bazubands sont des bracelets portés en haut du bras par des personnages de haut rang en Inde et en Iran. La maison Cartier s’inspire de leur forme, de leur décor et de leur mode de construction dans des bijoux très différents: pendentifs, montres, colliers, ornements de corsage.
LE CORAN DE SIR CHESTER BEATTY
Ce Coran, dont plusieurs photographies sont conservées dans les archives Cartier, appartient en 1912 au collectionneur Frederick Robert Martin qui le revend à Sir Chester Beatty le 4 mai 1923. Le manuscrit fait-il partie temporairement de la collection de Louis Cartier ou bien Martin lui en propose-t-il l’achat ? Réalise-t-il alors plusieurs clichés du manuscrit, en 1913, avant de décliner l’acquisition ? Les couleurs des dessins de Charles Jacqueau montrent que ce dernier a eu le manuscrit entre les mains et pas uniquement les tirages en noir et blanc.
Louis Cartier est un véritable bibliophile. Les nombreux manuscrits précieux de sa collection montrent qu’il éprouve un intérêt pour le livre en tant qu’objet, à une époque où le dépeçage des ouvrages est fréquent afin de pouvoir en isoler les peintures, les amateurs prêtant généralement peu d’intérêt aux textes qui les accompagnent.
LE DIWAN DE HAFEZ
Ce Diwan de Hafez fut prêté par Louis Cartier à l’exposition d’art persan de Londres en 1931. Complet dans sa collection, les peintures du manuscrit sont aujourd’hui dispersées entre plusieurs institutions (Harvard Art Museums, Metropolitan Museum of Art de New York et la Freer Gallery de Washington) et une peinture est non localisée.
Cet ensemble de plumiers était composé de plusieurs pièces dont certaines sont aujourd’hui non localisées. Probablement acquis vers 1910-1911, il fait partie des premières œuvres islamiques de la collection de Louis Cartier. Un couvercle provenant de cet ensemble a été vendu par Louis au financier et collectionneur J. Pierpont Morgan en mai 1912 et donné en 1917 par le fils de ce dernier au Metropolitan Museum de New York avec le reste de ses collections. Les deux plumiers conservés au musée du Louvre sont restés en possession de Louis jusqu’à sa mort et ont inspiré plusieurs décors et objets aux dessinateurs de la maison Cartier.
COLLIERS PLASTRONS ET PALMETTES
Dans les années 1950 et 1960, se répand la mode des colliers plastron ou draperie qui recouvrent le devant du buste et exigent des montures souples pour s’adapter au corps féminin. Ces colliers sont souvent réalisés avec des chaînes reliées entre elles et ornées de diamants ou de pierres de couleur. Ces colliers résilles s’inspirent des bijoux d’Afrique du nord et auront beaucoup de succès dans les années 1950-1960.
"LA KHAMSA CARTIER"
Véritable trésor de l’art du livre timouride, ce manuscrit est une copie complète et illustrée des cinq célèbres poèmes écrits par Nezami au 12e siècle. Ils évoquent l’histoire de la Perse ainsi que des légendes populaires. Réalisé pour le fils de Tamerlan, le sultan Shah Rukh, ce manuscrit entre tôt dans la collection personnelle de Louis Cartier. Il le prête à "l’Exposition de miniatures persanes" au Musée des Arts Décoratifs en 1912. Probablement volé durant la seconde guerre mondiale, certaines de ses peintures furent dispersées. Il n’en compte aujourd’hui plus que onze au lieu des seize d’origine.
PORTRAIT ET COUPE DU SULTAN HUSAYN MIRZA BAYQARA
Présenté à l’exposition de Munich en 1910 où Louis Cartier l’avait certainement admiré, le portrait inachevé du sultan Husayn Mirza Bayqara, sultan timouride qui règne sur l’Iran et l’Asie centrale entre les années 1469 et 1506, est attesté dans sa collection en 1929. Louis possède un autre objet lié à ce souverain, une coupe en agate inscrite à son nom. La réunion de ces deux œuvres au sein de sa collection témoigne de l’intérêt qu’il portait à la valeur historique des pièces qui entraient en sa possession et de la cohérence de ses achats.
ÉCAILLES IMBRIQUÉES
Dans le monde islamique, on trouve les écailles sur des représentations de poissons, de serpents, mais aussi de dragons (souvent représentés avec un corps de serpent). Ce motif est également utilisé de manière purement décorative notamment par les potiers d’Iznik, en Turquie, dès le 16e siècle, ainsi qu’en Iran.
LES ANNÉES 1970 ET L’INFLUENCE DU MAGHREB
C’est dans les années 1970 que l’influence du Maghreb se fait sentir dans les productions de la maison Cartier. Elle est perceptible dans les formes avec l’apparition de longs sautoirs ornés de noeuds de passementerie et d’éléments triangulaires inspirés des fibules berbères. Elle l’est également dans les matières avec l’emploi du corail, mais aussi dans les couleurs où les associations de pierres évoquent les harmonies colorées des bijoux émaillés.
TAPISSANTS GÉOMÉTRIQUES
Les motifs tapissants retrouvés dans les livres d’ornements du 19e siècle ont suscité l’intérêt des dessinateurs de la Maison, comme en témoignent les nombreux dessins conservés dans les archives de Cartier et dans la collection Charles Jacqueau du Petit Palais. Particulièrement adaptés aux surfaces planes, ces motifs ont été utilisés sur des nécessaires, des étuis à cigarettes et des tubes de rouge à lèvres. Leur traitement souvent bicolore (noir et or ou bleu et or), travaillé en lignes épurées et en aplat en font des pièces d’une étonnante modernité à la source devenue parfois difficilement identifiable.
PLAQUES EMAILLEES ET MEDAILLONS
À côté des objets anciens achetés sur place, la maison Cartier importe d’Inde et peut-être d’Iran des éléments contemporains, parmi eux, les pierres précieuses taillées en forme de feuilles ou de fleurs et des plaques émaillées. On ne sait pas si ces pièces étaient des productions locales courantes ou si la maison Cartier les commandait spécifiquement.
LE MOTIF SORT DU CADRE
Le motif du médaillon central cerné de fleurons sort progressivement de son cadre pour être utilisé de manière isolée sur des broches ou des pendants. Les pièces s’évident, les fleurons grossissent, se multiplient ou se retournent parfois pour surmonter le médaillon central. Ce motif rencontre également la typologie des boucles de ceintures, à laquelle il s’adapte en devenant plus rectangulaire, les fleurons prennent alors le pas sur le médaillon central qui disparait parfois au profit des éléments structurels de la boucle.
GÉOMÉTRIE
Les formes géométriques qui ont inspiré les dessinateurs de Cartier, proviennent principalement des livres d’ornements. Ces ouvrages reprennent des motifs issus de l’architecture et des arts décoratifs islamiques dont les savantes compositions s’adaptent parfaitement aux bijoux dotés de montures ajourées qui permettent de lire le motif en positif ou en négatif.
DÉCOMPOSER ET RECOMPOSER
Certains bijoux indiens étaient revendus par Cartier après une simple adaptation : le plus souvent la fixation d’une broche clip à l’arrière d’une pièce ou le renfilage des perles. D’autres étaient entièrement démontés et reconstruits par les ateliers de la maison Cartier. Enfin, certains intègrent des éléments isolés ou provenant de bijoux « orientaux », comme le bracelet du collectionneur Chester Beatty conçut à partir d’amulettes de sa collection.
En 1937, une chaine avec cabochons de turquoises présente dans les stocks d’apprêt orientaux depuis 1932 est montée avec un pendentif. Cet ensemble, retrouvé sur une photo d’archive, est acheté la même année. En 1938, le client rapporte le collier chez Cartier afin de faire réaliser deux bracelets à partir du collier. Le premier bracelet reprend les chaînes avec turquoises ainsi que le pendentif triangulaire du collier. Le pendentif double face, est relié au fermoir par des anneaux ; l’une des faces est incrustée de turquoises, l’autre de pierres de couleurs. Le second bracelet est constitué avec les rangs de perles agrémentés de boules rubis et émeraudes, ainsi que de 3 chaînettes en or retenant onze breloques de pierres de couleur issues des pampilles du collier d’origine.
BOTEH
Ce motif d’origine persane apparaît en Afghanistan au 9e siècle. Il prend la forme d’une goutte à l’extrémité recourbée. Rapproché de la forme stylisée de bouquets de fleurs, ou de cyprès, ce motif est connu pour son utilisation sur les textiles du monde indo-persan et fut popularisé en Europe au 19e siècle.
"ARABESQUES"
Associé par essence aux cultures islamiques, ce motif trouve en réalité son origine dans les rinceaux d’acanthes antiques. Il se compose de rinceaux entrelacés qui s’achèvent par des palmettes ou demi-palmettes, parfois animées et peuplées d’animaux. Utilisé en frise ou en motif tapissant sur des ivoires, des bois, des reliures… il apparaît dans les années 1920 chez Cartier pour orner les surfaces planes des nécessaires.